Après deux ‘reports vendredi et samedi derniers, la journée d’aujourd’hui pourra être la bonne pour le début des consultations. C’est aux environs de 13h00 vendredi dernier que la nouvelle du report a été confirmée après le départ du car de la RTNC.

Tout devait partir des confessions religieuses qui étaient programmées pour le début de ces consultations. Après les représentants des religions étaient attendus les acteurs politiques mais, les principaux partis d’Opposition n’ont pas répondu à ce rendez-vous. La semaine qui commence devait être consacrée aux diplomates. Mais déjà, quelques ambassadeurs, à leur propre demande, ont été reçus samedi 30 mai dernier.

Il nous revient d’apprendre, à ce propos, que cette rencontre achoppe sur la forme même de ce forum qu’il s’agit d’un dialogue politique ou de simples consultations. Mais, les contacts secrets dont rien n’a filtré, auraient été entrepris avec certains partis de l’Opposition pour aplanir les divergences qui bloquent le processus. Il est ainsi difficile de confirmer ou d’infirmer quoi que ce soit, avec certitude, sur la tenue aujourd’hui de cette rencontre.

Incertitude dans l’Opposition

Les voix sont discordantes au sein de l’Opposition. L’UDPS d’Etienne Tshisekedi qui avait pourtant donné son accord pour l’organisation du dialogue semble se rebiffer. Par le truchement de son secrétaire national en charge des Relations extérieures, Félix Tshisekedi, l’UDPS a fait savoir que c’est la communauté internationale conformément à la résolution 2098 de l’Onu déterminant les termes de référence pour le dialogue qui est habilité à convoquer ce forum politique en République Démocratique du Congo.

Pour Félix Tshisekedi, aller à l’encontre de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba, c’est biaiser toute la démarche. Il est revenu aussi au contentieux électoral de 2011 avant de parler de la voie pour que l’on ait un processus électoral crédible. Il dit clairement que l’UDPS refuse de participer dans son format actuel.

Même son de cloche du côté des autres partis de l’Opposition du genre, le Mouvement de libération du Congo (MLC) de Jean-Pierre Bemba, l’Union pour la Nation congolaise (UNC) de Vital Kamerhe, le CDR, Forcés acquises au changement (Fac)… qui rejettent ce dialogue.

Cependant, certains qui sont favorables à ce dialogue affirment que c’est l’occasion pour débattre de la question électorale et de la sécurité dans l’Est de la RDC.

Les bons offices de Kobler

Le représentant spécial du Secrétaire Général des Nations Unies, Martin Kobler a, pour sa part, cette initiative du chef de l’Etat de convoquer un dialogue politique avec l’Opposition. Le patron de la Monusco a déclaré vendredi dernier, en marge de la célébration de la journée internationale des casques bleus, qu’il était disposé à offrir ses bons offices si le Président de la République et les partis au dialogue le souhaitaient.

Et de préciser : “On ne peut pas imposer les bons offices. Je suis très heureux qu’on ait un dialogue politique maintenant. C’est une vraie chose! Et on va attendre. Nous sommes ici pour assister, si les partis au dialogue le désirent”.

L’Opposition se dit ouverte dans le cadre des pourparlers déjà engagés entre la classe politique et les forces politiques et sociales en cours au sein de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) sur le calendrier électoral et le processus électoral.

Par LP





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