Dénommée Société d’Anesthésie et Réanimation de la République Démocratique du Congo (SARDC), cette structure regroupant les corps médicaux a organisé, dans une des salles de l’hôpital Biambia Marie Mutombo, son 3ème Congrès sur l’état des lieux de l’exercice du métier d’anesthésiste et de réanimateur. Il était question, pour les professionnels de la blouse blanche de la RDC, de réfléchir et d’échanger sur leurs expériences en vue d’une amélioration sur le plan pratique. L’accent a été mis sur l’anesthésie obstétrique qui est donc une forme d’anesthésie relative à la femme enceinte mais aussi sur d’autres thèmes secondaires dont l’anesthésie pédiatrique.
En effet, cette Association d’anesthésistes congolais qui travaille en collaboration avec les autres techniciens du bloc opératoire, les a aidés à réfléchir en vue d’établir un bilan sur la pratique de l’anesthésie surtout, avec l’évolution de la technologie de la science, élaborer les perspectives d’avenir, dresser les protocoles et voir comment les organiser.
Présent à la cérémonie, Florimond Nyamoga, Directeur de Cabinet du Ministre de la Recherche Scientifique qui, à cette occasion, a représenté son Ministre et encouragé les participants à profiter de ce temps favorable, pour approfondir leurs connaissances.
Le Docteur Jean-Pierre Ilunga des Cliniques Universitaires de Kinshasa a, quant à lui, tenu à expliquer l’importance de ce congrès à l’heure actuelle. Avant tout, il a d’abord précisé que l’anesthésiste est celui qui rend l’opération chirurgicale possible, en sécurisant le malade.
Anesthésie en obstétrique renvoie, ici, à la femme enceinte. Celle-ci peut avoir des problèmes nécessitant à ce que l’anesthésie intervienne, cela peut se faire de deux manières, au bloc opératoire ou en réanimation.
Hormis l’obstétrique, les médecins spécialistes en anesthésie ont réfléchi également sur l’orthopédie, en rapport avec les os. Bien qu’il existe plusieurs pathologies liées aux os, l’attention a été plus focalisée sur les personnes âgées que l’anesthésiste réanimateur doit prendre en charge, en intégrant, dans son travail, leurs problèmes spécifiques.
Aussi, est-il important de souligner qu’au cours de ce Congrès, les anesthésistes ont abordé, par ailleurs, d’autres thèmes en rapport avec la pratique de l’anesthésie dont l’urologie et l’anesthésie pédiatrique.
Pour l’urologie, Dr Ilunga s’est appesanti sur les pathologies ayant trait aux voies urinaires, en commençant par le rein, la vessie et autres. Ils ont eu à réfléchir sur les techniques qu’ils ont l’habitude de pratiquer, afin de détecter les problèmes subséquents. Tandis qu’en parlant de l’anesthésie pédiatrique, il a été dit qu’il faut un suivi particulier pour ce genre de cas, conformément à celui des personnes âgées.
Après l’étape de réflexion, était venu le moment pratique où quelques hôpitaux ont démontré, par des illustrations, leurs expériences sur la réanimation et la prise en charge des personnes aux maladies respiratoires et cardio-circulatoires.
Lauriane Landu
Le direct