Y a-t-il eu oui ou non schisme au sein du Parti Lumumbiste Unifié (Palu) ? L’on pouvait bien s’empresser de le soutenir. Le concept « Muzitisme » a été évoqué, au lendemain de la sanction de suspension qui a frappé l’ex-Premier ministre, Adolphe Muzito Fumunsi. Et, l’eau a coulé sous le pont, au regard des déclarations contradictoires, du genre et si le Patriarche ignorait cette mesure. Qu’elle aurait été concoctée par d’autres cadres du parti et que la sanction aurait été prise à son insu, etc. Depuis cette brouille, Antoine Gizenga ne s’était prononcé. Pourtant, le samedi passé, le parti a rendu public une déclaration officielle. Non pas en rapport à ce fait. Mais, plutôt face aux enjeux de l’heure notamment, le dialogue et les élections pour lesquels des positions divisent les partis politiques, regroupements politiques et acteurs de la société civile. La singularité qui a entouré cette déclaration, c’est la présence des cadres de la Majorité Présidentielle, non des moindres : Aubin Minaku, Kin-kiey Mulumba, mais aussi de M. Adolphe Muzito, lui-même. Comme quoi, entre Gizenga et Muzito, le fil tient encore à la ceinture. Autrement dit, comment expliquer sa présence à la sortie de Gizenga de ce week-end, à Buma ? Sa présence, loin d’intriguer, vient, par contre, balayer toutes les insinuations de fronde. Elle dénote, plutôt, d’un esprit d’humilité et de fidélité. L’homme reste donc dans les rangs. C’est un fait. Cependant, au fond de la déclaration, le Palu s’est prononcé en faveur du dialogue proposé par Kabila. Ce parti considère que c’est le seul moyen pouvant permettre aux congolais de se lancer sur la voie des élections apaisées. Le Patriarche reste constant, quant aux élections. Il soutient que son parti va présenter des candidats à tous les scrutins, y compris donc à la présidentielle. S’agit-il d’un leurre ? Des analystes sérieux, ceux-là qui scrutent dans les moindres détails l’évolution de cette formation politique, sont de cet avis. Ils affirment que le Palu tient le même discours. Si en 2006, le Patriarche s’est présenté à la présidentielle, il n’en a pas été le cas en 2011, parce qu’au finish, un mot d’ordre avait été lancé pour soutenir Joseph Kabila, qui n’a jamais été du Palu. Il reste que le jeu d’alliances compte. Faut-il dire que la politique est dynamique ? C’est aussi un fait. Au-delà de cet aspect, il y a lieu de savoir que le Gizenga reste dans la voie de la paix sociale. En 2006, il l’a prouvé, dans ses faits et gestes, depuis qu’il a embrassé Kabila. Comme d’ailleurs en 2011. C’est la constance. En parallèle, d’autres formations politiques restent aussi constantes, en ce qu’en dépit de toutes les tractations dans l’arène politique, elles sont opposées au dialogue, considéré, ici, comme une passerelle pour le glissement.

La Pros.

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