En effet, la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), représentée par le Vice-président André Mpungwe Songo, d’une part et, d’autre part, le Ministère de la Communication et des médias, représenté par le Ministre Lambert Mende Omalanga; le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la communication (CSAC), représenté par le Président Tito Ndombi et l’Union Nationale de la Presse du Congo (UNPC) représenté par Joseph Boucard Kasonga Tshilunde ont procédé à la signature de ce Protocole d’accord initié par la Ceni. Le Vice-président de la Ceni a été très enthousiasmé de l’acte que les hommes des médias et la Ceni ont posé. Selon lui, la date du mercredi 9 septembre 2015 constitue, désormais, un moment de référence et un repère inoubliable dans la mémoire collective en ce qui concerne les efforts déployés, par son Institution d’appui à la démocratie, en vue de l’organisation des élections transparentes, crédibles et apaisées dans notre pays. «Le partenariat rendu officiel ce jour a été dicté par la préoccupation consistante en une couverture des élections de façon concertée entre les médias, l’organisme régulateur et le Gouvernement. Je pense qu’il est normal que les journalistes soient associés à l’élaboration des règles auxquelles ils seront soumis», a clarifié André Mpungwe, Vice-président de la Ceni dans son allocution. Il a engagé la Ceni à travailler étroitement avec les journalistes accrédités. Il a justifié ce choix par le fait que le comportement de ces derniers au cours d’une élection revêt un caractère important. « L’indépendance éditoriale, intégrité et professionnalisme constituent les pierres angulaires d’une saine couverture médiatique des élections car, l’absence de responsabilité journalistique peut, lorsqu’elle se combine à un paysage médiatique flou, fausser même les résultats d’une élection », a-t-il fait savoir. Le souhait le plus ardent qu’il a exprimé, est de voir ce partenariat, assorti de la signature du protocole d’accord, permettre de bâtir une communication durable et porteuse des résultats.
Appréciant l’initiative de la Ceni, le Président de l’Union Nationale de la Presse du Congo, Kasonga Tshilunde, a émis le vœu de voir ce processus se différencier de deux premiers auxquels les journalistes avaient joué un rôle négatif. Se trouvant devant ses responsabilités, il a pris l’engagement de sensibiliser les journalistes afin que la couverture médiatique se fasse, dans l’avenir, selon les normes des règles déontologiques. « Nous estimons que la Ceni comprendra qu’il faut mettre les moyens à la disposition de l’Unpc pour la formation des journalistes, afin qu’ils puissent comprendre qu’entre les injures, les attaques personnelles et la couverture, telles qu’elles se présentent conformément à la loi des élections, il y a une marge qu’il ne faut pas franchir », dixit Kasonga Tshilunde.
Intervenant à ce stade, en tant que régulateur des médias, Tito Ndombi, Président du CSAC, a affirmé que le paysage médiatique régulé est une garantie pour la liberté d’expression. « Toute mon action au Csac est concentrée à préparer les médias en cette période électorale car, nous savons que la période électorale est une période des tensions. Cependant, les médias font le relais entre le discours de violence, des invectives des hommes politiques qui engendrent la violence », a fait savoir Tito Ndombi. Selon lui, les médias ont un rôle de sensibiliser et expliquer à la population pour qu’elle comprenne pourquoi elle vote. Il a, en outre, rappelé que le travail de journaliste est encadré par les valeurs universelles et par la loi « Dans la période des tensions, les médias doivent constituer un remède efficace parce que les médias n’ont ni tribu, ni ethnie moins un clan. Par contre, il demande aux journalistes un travail équilibré et professionnel, du fait que le média est un outil de paix », conclut-il son intervention.
A l’issue de cette cérémonie, les participants aux travaux techniques ont évalué le chemin parcouru et apprêté les perspectives d’avenir.
Peter Tshibangu
Le directAppréciant l’initiative de la Ceni, le Président de l’Union Nationale de la Presse du Congo, Kasonga Tshilunde, a émis le vœu de voir ce processus se différencier de deux premiers auxquels les journalistes avaient joué un rôle négatif. Se trouvant devant ses responsabilités, il a pris l’engagement de sensibiliser les journalistes afin que la couverture médiatique se fasse, dans l’avenir, selon les normes des règles déontologiques. « Nous estimons que la Ceni comprendra qu’il faut mettre les moyens à la disposition de l’Unpc pour la formation des journalistes, afin qu’ils puissent comprendre qu’entre les injures, les attaques personnelles et la couverture, telles qu’elles se présentent conformément à la loi des élections, il y a une marge qu’il ne faut pas franchir », dixit Kasonga Tshilunde.
Intervenant à ce stade, en tant que régulateur des médias, Tito Ndombi, Président du CSAC, a affirmé que le paysage médiatique régulé est une garantie pour la liberté d’expression. « Toute mon action au Csac est concentrée à préparer les médias en cette période électorale car, nous savons que la période électorale est une période des tensions. Cependant, les médias font le relais entre le discours de violence, des invectives des hommes politiques qui engendrent la violence », a fait savoir Tito Ndombi. Selon lui, les médias ont un rôle de sensibiliser et expliquer à la population pour qu’elle comprenne pourquoi elle vote. Il a, en outre, rappelé que le travail de journaliste est encadré par les valeurs universelles et par la loi « Dans la période des tensions, les médias doivent constituer un remède efficace parce que les médias n’ont ni tribu, ni ethnie moins un clan. Par contre, il demande aux journalistes un travail équilibré et professionnel, du fait que le média est un outil de paix », conclut-il son intervention.
A l’issue de cette cérémonie, les participants aux travaux techniques ont évalué le chemin parcouru et apprêté les perspectives d’avenir.
Peter Tshibangu