Le ministre de l’Intérieur, Jacquemain Shabani, a lancé un ordre ferme à l’Inspection générale de la Police nationale congolaise (PNC) : arrêter et écarter tous les policiers impliqués dans des pratiques mafieuses et corruptives sur les routes congolaises. Cette directive a été donnée lors d’un atelier de renforcement des capacités des forces de l’ordre, axé sur la gestion du trafic routier et la lutte contre les abus policiers.


Une police routière sous le feu des critiques

Le ministre Shabani a dressé un tableau accablant des dérives policières qui empoisonnent la circulation en RDC :
✔ Extorsion et corruption généralisées
✔ Confiscation illégale de documents (permis, cartes grises)
✔ Sabotage volontaire de véhicules pour justifier des amendes
✔ Violences contre les usagers de la route

« Il est inadmissible que des agents censés garantir l’ordre public soient à l’origine du stress et des abus sur nos routes », a-t-il dénoncé, exigeant une tolérance zéro contre ces pratiques.


Les pratiques visées : "Likelemba", corruption et racket

Parmi les fléaux ciblés :

  • La "Tontine" (Likelemba) : Système illégal où les policiers cotisent pour corrompre leurs supérieurs.

  • Détournement des amendes : Les sommes perçues ne sont pas déclarées.

  • Harcèlement systématique des conducteurs, motos-taxis et transporteurs.

« Monsieur l’Inspecteur général, j’en demande plus, j’en veux plus. Arrêtez-moi ces policiers véreux et mafieux ! », a lancé Shabani, exigeant une police exemplaire et disciplinée.


La PCR et les chauffeurs également mis en cause

Si les policiers sont en première ligne, le ministre a aussi pointé du doigt :

  • Les chauffeurs indisciplinés (non-respect du code de la route, excès de vitesse).

  • Les motards anarchiques, souvent impliqués dans des accidents.

Il a appelé les associations de transporteurs (ACCO, moto-taxis) à sensibiliser leurs membres, sous peine de sanctions.


L’Inspection générale sommée d’agir

Le commandant Patience Mushid Yav, responsable de l’Inspection générale de la PNC, a reconnu que la circulation à Kinshasa est un "calvaire" et justifié l’urgence de cet atelier :
« Après plusieurs missions de contrôle, nous avons constaté des comportements inacceptables. Il faut réformer la PCR. »

Cet atelier, soutenu par Intellgency Global Consulting, réunit :

  • Les cadres de la Police de circulation routière (PCR)

  • Les associations de chauffeurs et motards

  • Les inspecteurs de l’IG PNC

Objectif : Restaurer la confiance dans la police et fluidifier le trafic.


Quelles suites ?

✔ Arrestations annoncées contre les policiers corrompus.
✔ Renforcement des contrôles internes pour traquer les réseaux mafieux.
✔ Sensibilisation des usagers pour un meilleur respect du code de la route.

Enjeu majeur : Redonner une image propre et professionnelle à la police congolaise, alors que les abus routiers sont l’une des principales plaintes des citoyens.

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