Au cours de cette réunion déterminante et décisive des membres de la Majorité présidentielle, Moussa Kalema a fait savoir que la teneur de cette lettre adressée au Chef de l’Etat n’est rien d’autre qu’un procès d’intention. Il a ainsi démontré dans ses multiples interventions, le Chef de l’Etat, Joseph Kabila Kabange, a toujours insisté devant le Bureau Politique élargi de la MP, sur le respect des dispositifs constitutionnels en vigueur. D’un ton vibrant, Moussa Kalema, parlant au nom de la MP, fustige avec amertume les attitudes affichées par ceux qui étaient considérés autrefois, comme adeptes de la partie majoritairement présidentielle. Il a, par ailleurs, indiqué que la vingtaine des partis que compose cette plate-forme n’est ni plus ni moins, qu’une duplicité dans le comportement de ces récalcitrants, anciens partisans du bureau politique.
Dans cette même logique, il convient de noter que ces partis politiques ont d’autant plus signifié leur non appartenance à la vision du Chef de l’Etat, et en sa personne morale, au même titre qu’à la charte de la Majorité présidentielle. C’est dans cette optique qu’ils ont profité de l’occasion pour lancer un appel vibrant aux forces patriotiques et nationalistes congolaises à s’unir davantage, tout en prenant des engagements solennels et nobles, pour perpétuer la vision patriotique et démocratique incarnée par le numéro «Un» des RD-Congolais, depuis son accession au pouvoir. De ce fait, pour le député honoraire Moussa Kalema, une autre session d’échanges est en vue. Cette fois-ci, elle se tiendra en compagnie du Secrétaire Général de la MP pour éclairer la lanterne sur la requalification de la famille politique du Chef de l’Etat et procéder à recensement de ses œuvres monumentales (construction des bâtisses et tant d’autres) sur l’ensemble du territoire national. Dans ce contexte, ils ont déduit qu’il faut, un minimum de consolidation, de force, de démocratie, de stabilité et de sagesse pour la MP requinquée, n’admettant aucune juxtaposition tendant à perturber la bonne marche de cette force politique.
Rodrigue Yalala
Le direct