Ça brûle à l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), section Bruxelles. A la base, le dialogue pour lequel le Chef de l’Etat, Joseph Kabila, continue à mener des consultations, indique une source fiable. En effet, deux tendances se sont affrontées, le vendredi 28 août 2015, à Bruxelles. Il s’agit de pro et anti dialogue au sein de l’UDPS. C’est-à-dire, ceux ayant gardé leur fidélité à Etienne Tshisekedi et ceux qui s’opposent à lui, pour avoir souscrit au dialogue qui pourrait réunir des représentants du pouvoir, des délégués de l’Opposition et ceux de la Société civile.
A en croire la même source, la tension est montée d’un cran et ayant même entrainée de fissure au sein de la formation politique, lorsque le parti et son autorité morale, Etienne Tshisekedi ont pris l’option d’engager de contacts, en coulisse, avec le président de la République Démocratique du Congo, Joseph Kabila. C’est dans l’ultime but de participer au dialogue que d’aucuns considèrent comme une démarche qui prépare le lit de ‘’glissement’’.
Depuis lors, des militants de l’UDPS, opposés à ce grand forum, taxent le lider maximo, de ‘’collabo’’ et donc, de trahir leur combat. Ce climat délétère s’est vite transformé en une bagarre entre militants qui scandaient manifestement des cris de colère, qualifiant Tshisekedi de ’’collabo’’.
Il sied de rappeler que dans sa feuille de route du 14 février 2015, l’UDPS se déclarait partisane d’un Dialogue entre Congolais, sous la médiation de la Communauté internationale. Dans le même ordre, l’UDPS a fait le portrait de ce que va refléter le dialogue qui doit se dérouler dans un format réduit, avec d’un côté, les délégués du président Joseph Kabila (Majorité au pouvoir), et de l’autre, ceux de l’UDPS (Opposition).
La dite feuille de route trace pertinemment la durée du dialogue et les matières à traiter.
Pour ce qui est de la durée, elle devrait être la plus courte possible. Les sujets à traiter sont ceux se rapportant à l’examen du contentieux électoral de 2011, l’audit externe du fichier électoral consensuel, la neutralité de la CENI, l’enrôlement de nouveaux majeurs, le respect des délais constitutionnels pour l’organisation des élections présidentielle et législatives, la libération des prisonniers politiques et d’opinion et la réouverture des médias de l’Opposition fermés etc. Ce sont là quelques points qu’elle propose à l’ordre du jour.
A Kinshasa par contre, l’information a circulé telle, une drainée de poudre, faisant état des contacts informels qui ont effectivement eu lieu en Italie entre émissaires du Chef de l’Etat Kabila et ceux du président national de l’UDPS, Etienne Tshisekedi. Félix Tshisekedi, Secrétaire National aux Relations Extérieures et membre de la haute direction de l’UDPS était bel et bien du voyage, note la source.
Qu’à cela ne tienne, c’est un autre tableau qui est en train d’être peint sur l’image de l’opposition en Europe. Les organisateurs de la marche anti dialogue ont été rejoints par d’autres blocs comme ceux de l’UNC de Vital Kamerhe, le MLC de Jean-Pierre Bemba et leurs satellites qui sont contre un forum du genre. D’après ces derniers, un éventuel dialogue favoriserait ‘’le glissement’’.
S’agissant de l’UDPS, tout porte à croire que la guerre se situe au niveau de la succession de leadership du parti. Car, trouver cet oiseau rare de la trempe de ‘’Tshitshi’’ et continuer à galvaniser les foules, rester constant dans le triomphe des idéaux du parti, n’est pas chose facile.
Dans un passé récent, des délégués de l’UDPS à l’extérieur du pays avaient bien réclamé la reforme du parti par le renouvellement de sa direction.
Eugène Khonde

Le direct




LIENS COMMERCIAUX

[VIDEOS][carouselslide][animated][20]

[Musique][vertical][animated][30]

 
Top