*Où en est-on avec le processus électoral 2015-2016 ? Qu’en est-il du financement dudit processus électoral ? Quid de la problématique de l’enrôlement des jeunes majeurs ? Et, à quand l’acquisition du matériel électoral ? A quand la publication du calendrier électoral réaménagé de la CENI ? Voilà, une liste non exhaustive de questions sur le processus électoral qui suscitent des passions dans l’opinion tant nationale qu’internationale. Ce qui a poussé la Commission Africaine pour la Supervision des Elections, la CASE, à monter au créneau. Dans une circulaire interceptée sur la toile, cette organisation non gouvernementale chapeautée par Simaro Ngongo Mbayo, formule quelques recommandations à la Commission électorale nationale indépendante, au gouvernement ainsi qu’aux autres parties prenantes au processus électoral. Au nombre de ces recommandations, la CASE demande au gouvernement Matata et à la CENI : ‘’ de faire une mise au point sincère sur l’état du processus électoral devant la nation toute entière.

Avec le financement balbutiant des élections, le report sine die des joutes électorales des gouverneurs intérimaires, le renvoi aux calendes grecques des scrutins au niveau local, municipal et provincial et, mieux encore, l’absence d’un calendrier électoral précis, l’état de santé du processus électoral est de plus en plus comateux. Des questions relatives à la sécurisation des élections, à l’enrôlement des jeunes devenus majeurs, au nettoyage du fichier électoral selon les recommandations de l’OIF, ainsi qu’à l’accompagnement de la communauté internationale, demeurent jusque-là sans réponses. La chose est évidente, aujourd’hui, est que le processus électoral a du plomb dans l’aile. Observateur de premier plan du cheminement des élections en République Démocratique du Congo, la CASE a fustigé, il y a peu, l’attitude des politiques de tous les clivages qui diminuent les chances de la tenue d’un dialogue franc et sincère, cadre idéal où des options politiques peuvent être prises comme étant des véritables bouées de sauvetage pour le processus électoral et pour la CENI. Cette organisation non gouvernementale estime qu’il y a un besoin réel de clarification de la situation des élections, en général, et de leur financement effectif par l’exécutif national, en particulier. C’est là, une conviction de la CASE. Le gouvernement congolais est tenu de faire toute la lumière là-dessus, de même que la CENI. Qui, en sus, se doit de donner à l’opinion l’état de santé réel du processus électoral en cours. Par ailleurs, à la commission africaine pour la supervision des élections, l’on souligne, avec force, la nécessité pour le tandem CENI-Gouvernement d’accorder la plus grande priorité à l’acquisition, dans le plus bref délai, du matériel électoral et de procéder à l’enrôlement de nouveaux majeurs. Sans cela, il serait difficile, voire impossible d’organiser des élections crédibles dans les délais constitutionnels. Afin d’aider les uns et les autres, tant dans la classe politique que dans la population, à mieux percevoir la route vers les élections et les capacités réelles de mobilisation des ressources financières en faveur des différents scrutins, la CASE encourage la centrale électorale à tenir une mise au point conjointe avec le gouvernement.

Danny Ngubaa




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