La CASE (Commission africaine pour la supervision des élections) a invité le gouvernement et la CENI à signer un plan de décaissement des fonds réaliste en vue de sauver le processus électoral en RD Congo qui connaît en ce moment énormément de difficultés. Cela après que l’Assemblée nationale a adopté le projet de loi des Finances 2016 du gouvernement congolais.

Dans cette loi des finances, le gouvernement a pris clairement l’engagement d’allouer une somme 580.536.081 UDS le financement des élections nationales. C’est ainsi que, la CÀSE a rappelé à la CENI l’urgence de planifier un chronogramme réaliste en tenant compte des opérations préalables comme la commande du matériel électoral et roulant, l’enrôlement des nouveaux majeurs tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays, la publication de la liste définitive de candidats aux élections provinciales, l’organisation des élections provinciales dont les candidatures sont déjà connues, suivies des élections des gouverneurs et des sénateurs, ainsi que l’organisation des élections présidentielle et législatives.

Participation de la CENI à l’observation des présidentielles en Côte d’Ivoire

La délégation de la CENI (Commission Electorale Nationale Indépendante) a participé du 22 au 27 octobre 2015 à la mission d’observation de l’élection présidentielle de la Côte d’ivoire. Conduite par Elodie Ntamuzinda, membre de l’Assemblé plénière de la centrale électorale congolaise en charge du suivi du Comité de liaison avec les partis politiques, cette délégation est partie s’enquérir de la mise sur pied d’une “Election situation room” (ESR) qui est une structure à trois chambres: la Chambre’ technique, la chambre intermédiaire et la chambre de décisions.

Ainsi, la Chambre technique, ou encore chambre informatique, est constituée de 30 experts en TIC (Technologies de l’information et de la communication), chargés de recevoir les données et informations fournies par les observateurs et les superviseurs, déployés dans les centres et bureaux de vote, le jour du scrutin présidentiel, afin de renseigner la plateforme “online de Peace Côte d’ivoire”. Le rôle de cette première chambre est donc de traiter, de vérifier et de valider toutes les données et informations reçues qu’elle transfère ensuite, tout le temps que dure l’ouverture des votes, à la Chambre Intermédiaire.

Alors que la Chambre intermédiaire, ou chambre d’analyse, est constituée de 5 Experts analystes en politique, communication, statistique, juridique et société civile dont le râlé est de faire ressortir l’ensemble des données et informations transmises par la Chambre Technique, les pertinences et les urgences nécessitant Alerte et Réponse Rapide. Cela fait, elle transmet ses recommandations à la Chambre de Décision.

Pour sa part, la Chambre de décisions, ou chambre d’Alerte et de Médiation, est constituée de 7 personnalités sélectionnées et choisies selon des critères d’Impartialité et de Rigueur Morale. Des personnalités dotées d’un “carnet d’adresses”, reconnues par lés Ivoiriens, leurs pairs, les partis politiques et les candidats comme étant crédibles et de bonne foi. Leur rôle est donc de donner l’Alerte sous la forme de recommandations aux différents acteurs et intervenants dans le processus électoral, le jour du scrutin présidentiel. De veiller donc en cela, à la tenue d’élection sans violence. Election Situation Room est donc le bureau de coordination et de suivi d’une observation non passive, susceptible de suivre et d’alerter en temps réel (alerte rapide et précoce) et faire rapport à qui de droit au jour du vote, se rassurer du feed-back, évacuer et remédier à la situation sans attendre observer la catastrophe.

C’est à ce titre que Open Society Initiative for South Africa (OSISA) e convié la CENI/RDC à cette activité qui est en même temps’ une formation, initiée par 20 plateformes de la Société civile avec les organisations à assises communautaires oeuvrant et réellement présentes en Provinces, appuyée par Open Society initiative for West Africa (OSIWA), CEI Côte d’Ivoire et autres organisations internationales.

Après des crises à répétition, les élections de 2010 qui étaient censées ramener la paix et la cohésion sociale en Côte d’ivoire, ont débouché au contraire sur une crise postélectorale sans précédent ayant occasionné d’innombrables pertes en vies humaines.

La tenue du scrutin du 25 octobre2015, pour l’élection du président de la Côte d’ivoire, a constitué un défi majeur pour conjurer définitivement une autre crise électorale, ramener une paix durable et construire la démocratie.

Il faut signaler, en ce qui concerne, l’introduction de la biométrie avec des tablettes biométriques à empreinte digitale, comme innovation majeure. Les électeurs n’ayant pas retiré leurs cartes d’électeur pouvaient voter avec leur carte d’identité tout en vérifiant leur présence sur des listes électorales par leurs empreintes digitales.

Par L. KAZADI T.

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