Le Président Joseph Kabila semble avoir secrètement choisi Moïse Katumbi; l’ex-gouverneur du Katanga, comme dauphin pour la présidentielles de 2016 en RDCongo.

Selon des sources crédibles, Joseph Kabila a déclaré au président français; François Hollande, qu’il y aura des élections en 2016 et qu’il ne serait pas candidat.
Sur la question de savoir qui pourrait bien succéder à Joseph Kabila, le nom de Moïse Katumbi fait surface dans ladite conversation.

Le « deal » secret

Joseph Kabila aurait fait un « deal » avec Moïse Katumbi lors de leur dernière rencontre à Kinshasa. L’idée étant de mettre en place un mécanisme « Poutine – Medvedev » dans lequel Kabila se retirerait pour refaire surface en 2021.

Des sources indiquent que le président Joseph Kabila et son ami; Moïse Kabila, ainsi que le parti au pouvoir et son cercle rapproché, ont convenu qu’une fois Katumbi devient président en 2016, la constitution sera modifiée de sorte que les futurs présidents; à partir de 2021, sera nommé par suffrage indirect. Kabila, serait alors un candidat en 2021.
A la tête de la province depuis huit ans, Moïse Katumbi, 50 ans, a démissionné de son poste de gouverneur en raison du «glissement du calendrier électoral» à cause duquel les gouverneurs, qui doivent être élus en RDC, «sont dans l’illégalité», comme il l’a expliqué au «Monde». En effet, la réorganisation territoriale a abouti à la naissance de 15 provinces (les onze provinces existantes ayant été redécoupées en 26 au total). «Mais plutôt que d’organiser les élections régionales, il (Kabila) a été décidé de nommer des commissaires spéciaux pour remplacer les gouverneurs, a-t-il déploré. Cette décision est anticonstitutionnelle. A qui ces commissaires vont-ils rendre des comptes ? Sûrement pas aux assemblées régionales ni donc aux électeurs.» En mars dernier, il avait déjà dit son intention de «donner l’exemple», en tant que «démocrate»: «il faut savoir partir», avait-il dit à France 24, en faisant à nouveau allusion à son nouvel ennemi.
A noter que le président a porté plainte contre lui et trois autres gouverneurs en juin, pour fraudes, corruption et détournements. En réaction, le «chouchou» des médias avait rétorqué avoir «déjà eu affaire à la justice juste avant l’élection présidentielle de 2011»… En l’occurrence, il avait été visé par une plainte du gouvernement congolais déposée en Belgique et en Grande-Bretagne et l’accusant de trafic d’armes, financement de rebelles et blanchiment d’argent. L’affaire s’était terminée par un non-lieu.




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