
Ce ne sont pas des rumeurs ni des racontars de la rue. CONGO-NEWS, RD-CONGO NEWS, aujourd'hui C-NEWS, n'a jamais publié des rumeurs ou des mensonges.
Quand nous avions dénoncé la tentative de la révision constitutionnelle, nous avons été traité de tous les noms. Puis, le projet est fini par sortir en public. Quand nous avons parlé des visites de Théodore Mugalu, chef de Maison civile de Kabila chez la famille biologique de Tshisekedi, président de l'UDPS, nous avons été qualifié de tout. Au finish, les vas et viens de Mugalu dans la famille de l'opposant, se sont confirmés.
Pour ne citer que ces deux exemples. Les révélations, C-NEWS, les a faites et sait bien le faire. Ce que nous publions ce jour, sur le porte-parole du gouvernement, ce sont des informations très crédibles.
Elles nous viennent de plus proches de Lambert Mende, ministre de la communication et des médias, porte-parole du gouvernement. Cet homme qui venait, il y a peu d'étaler son ignorance sur la constitution, affirmant sans froid aux yeux, lors d'une conférence avec les journalistes, que nulle part dans la loi fondamentale, l'on a parlé de l'alternance.
Ce monsieur, n'est pas en fait, celui que l'opinion croit. C'est un monsieur à double face. Un véritable hypocrite, susceptible de changer de position et s'adapter à la nouvelle situation qui se présente devant lui sans aucune difficulté. Dans le passé, nous l'avons vu à l'œuvre pendant les périodes de transition et rébellions, changeant des camps et mouvements rebelles sans arrêt, jusqu'à s'approcher de Joseph Kabila, celui qu'il a combattu et même trainer son nom et sa personne dans la boue.
Il se dit aujourd'hui, plus kabiliste que Kabila lui-même. Pour la petite histoire. Nous sommes dans la commune de Mont-Ngafula, dans les confins de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, RDC. Ici, Lambert Mende Omalanga vient de perdre un proche de famille. Il est presque 21 heures, quand il débarque au lieu du deuil. Mende n'est pas seul. Il se fait accompagner d'une suite des collaborateurs et des gardes.
Quelques minutes plu tard, il va demander à sa suite de rentrer et qu'il était très bien arrivé, il compte resté avec ses siens en famille, qu'il pourra rentrer seul aux petites heures du matin sans problème.
L'ordre donné, l'ordre exécuté. Sa suite va ainsi rentrer. Mende reste alors seul avec sa famille. Pendant que là certains pleurent le défunt, Mende ici taille bavette avec ses siens. En tout cas, on ne parle pas deuil. On parle politique dans ses dimensions sensibles. Mende rapporte à ses siens, que ne suivez pas ce qui se passe ou se qui se dit dans des radios et télévision par des politiciens.
Soi-disant, Kabila ne partira pas en 2016. C'est faux. Le petit partira, puisque les occidentaux l'ont déjà demandé de respecter la constitution. Même si Kabila pense rester au pouvoir, ça sera difficile, puisque les blancs quand ils ont déjà décidé, en tout cas c'est fini. Ils ne reculent pas du tout. Moi, explique Mende à ses interlocuteurs, si je suis encore à ses côtés, c'est dans le seul intérêt de gagner encore beaucoup plus d'argent pour garder ce train de vie. Le moment venu, poursuit-il, je partirai mais pas à partir de Kinshasa.
Je préfère faire cela à l'extérieur du pays. Quand, à la veille des élections de 2011, Tshisekedi dit que Kabila est aujourd'hui seul, Boshab et Mende ont rapproché UDPS, mais c'est vrai.
Vrai, parce que Mende était sur que Kabila perdrait face à Tshisekedi. Boshab s'était même permis de faire parvenir à Tshisekedi une enveloppe pour soutenir son élection.
Aux proches de Tshisekedi, Mende n'arrêtait pas de leur dire de saluer le vieux de sa part. A sa famille à Mont-Ngafulu, il a laissé entendre qu'il ne travaillait pas pour Kabila. "Je travaille pour moi-même, puisque, c'est moi qui empoche l'argent", a révélé Mende, en indiquant, que c'est pourquoi je ne m'en fait pas, quand on m'appelle Tshaku national. Et d'interroger ses interlocuteurs, vous m'aviez déjà vu me plaindre, un seul jour quand on dit de moi tshaku national? Non, pas du tout. Le chien aboie la caravane passe. C'est la fin qui justifie les moyens. Le problème avec Kabila, disait-il, il n'a pas les atouts de Mobutu.
S'il les avait, il resterait encore quelques années aux affaires. A un confrère, Mende pose la question de savoir s'il avait combien d'enfants? Le confrère répond, six filles. Et Mende de poser une deuxième question. Vous n'avez que des filles? Oui répond le confrère. Mende de poser encore une autre question. Elles étudient où? Le confrère de répondre. Au lycée Kabambare. Et Mende de poursuivre:"moi, je ne peux pas envoyer mes enfants aux écoles du pays. Mes enfants sont tenus d'étudier à l'étranger.
C-News
Au pays, les enseignements sont nuls". Voyez-vous comment un ministre du gouvernement dénigre le niveau d'éducation de son propre pays.