Il nous revient de bon aloi que l'accusation est en mal de stratagèmes pour conforter sa thèse de subornation des témoins contre
Jean-Pierre Bemba dans la seconde affaire.
Certains membres du bureau du procureur sont en porte à faux avec la procureur Fatou Bensouda dans la manière de mener l'accusation contre Jean-Pierre Bemba et ses quatre co-accusés; Car les contre interrogatoires des équipes de défense fragilisent jour après jour la fiabilité des différents témoins.
En réalité, à l'issue des plaidoiries finales du procès principal contre le sénateur congolais à la CPI en novembre 2014, le bureau du procureur qui n'a pas pu prouver au-delà de tout doute raisonnable, la culpabilité de Jean-Pierre Bemba décida de mettre à l'epoque des faits, l'avocat principal, maître Aimé Kilolo et un certain nombre de personnes sur écoute sur base d'une probable dénonciation.
Selon, le témoin P-433, analyste en communication près du bureau du procureur qui à témoigné le 30 septembre dernier, un total de 897 contacts furent intercepté, à l'issue de ces écoutes téléphoniques entre Maître Kilolo Musamba et 14 témoins de la défense dont 487 contacts étaient de 10 secondes ou de plus longue durée.

Le hic est que 110 contacts auraient eu lieu, selon l'analyste pendant une période où les contacts avec les témoins n'étaient pas autorisés, conformément aux dispositions statutaires de la Cour Pénale Internationale alors que selon les principes du droit continental, de telles restrictions périodiques dans les relations entre l'avocat et les témoins de la défense n'existent pas.

L'évolution de ce procès nous renseigne que maître Aimé Kilolo à été dupé lors du recrutement des temoins par certains d'entre eux qui volontairement se sont fait passer pour des militaires ayant participé aux événements d'octobre 2002 à mars 2003 à Bangui.
On peut subodorer à ce jour au regard des faits que la quête de rejoindre le vieux continent fut peut être leur motivation première au prétexte de venir témoigner à la CPI.
De ce méli-mélo est apparu des faux témoins qui aujourd'hui se sont retournés contre Jean-Pierre Bemba et son conseil de l'époque, aux fins d'entraver la libération du sénateur congolais.
Dès ce lundi, 26 octobre, le 7ème témoin de l'accusation sera auditionné et contre interrogé par toutes les parties devant la cour.
Selon toute vraisemblance, sur les 15 témoins idéalement prévu par le bureau du procureur, seulement 9 déposeront effectivement à la CPI avant la fin de cette tragi-comédie car les equipes de la défense de cinq co-accusés, en confiance ne comptent pas présenter des témoins à décharge.

Cgh mbungani Jean-Jacques





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