La Majorité présidentielle a officiellement exigé samedi aux membres de la commission électorale nationale indépendante issus du G7 de démissionner de leurs postes. ‘‘Le secrétariat général de la Majorité présidentielle les invite donc à faire preuve de cohérence de leur choix politique et à libérer ces postes dans les meilleurs délais’’,
peut-on lire dans le communiqué officiel signé le 31 octobre par Joseph Kokonyangi, le secrétaire général adjoint de la Majorité présidentielle. Après la réunion dirigée par le secrétaire général de la MP, Aubin Minaku où le contenu du mémo des frondeurs avait été passé encore au peigne fin, il a été conclu que les signataires avaient affiché un comportement qui a violé l’esprit et la lettre de la charte. Malheureusement, le leadership de la majorité constate que certains cadres du Groupe de 7 continuent à occuper sans raison les postes qui reviennent à la famille politique du président Kabila. Selon le député Joseph Kokonyangi, il s’agit principalement des membres du bureau de la Ceni. Ils doivent savoir, dit-il, qu’ils ont été ‘‘désignés conformément à l’article 10 de la loi organique du 19 avril 2013 modifiant et complétant la loi organique du 28 juillet 2010 portant organisation et fonctionnement de la Ceni’’. Dans cette décision, c’est la questeure de la centrale électorale, Chantal Ngoyi Tshite qui est la plus visée. Très proche de Pierre Lumbi, les caciques du régime l’ont contraint plusieurs fois à la démission mais
la tigresse a refusé de le faire en brandissant l’indépendance de l’institution. Pour la majorité, elle doit céder le fauteuil. Le communiqué vaut préavis. A la MP, on prévient que tout sera mis en œuvre pour obtenir leur déchéance.

LIENS COMMERCIAUX

[VIDEOS][carouselslide][animated][20]

[Musique][vertical][animated][30]

 
Top