
Les personnes recrutées, apprend-on, se seraient déjà mises au travail : parler et raconter ça et là, avec comme mission principale, diaboliser, instrumentaliser, et créer la confusion au sein du peuple kasaïen. Chose que le Grand Kasaï Fondation ne veut pas entende de ses oreilles. Dans une déclaration rendue public le samedi 12 décembre 2015, signée conjointement par son Vice-président, Jean Berchmans Kongolo et son Secrétaire Général Adjoint, Albertos Kabimba Mupa, le Grand Kasaï met en garde tout politicien qui se cacherait derrière ce qu’il appelle « tentative de poser en traitre au préjudice de l’ensemble de la communauté pour des intérêts privés ».Pour ce faire, la Fondation s’engage résolument à braquer les projecteurs sur tous, et tient à l’œil, ceux qui pensent que le fait d’être politicien ou vivre dans la diaspora leur donne plus de droit que les autres ; qu’une fois la moindre tentative de violer cette mise en garde détectée, ils auront le Grand Kasaï non pas devant, ni derrière mais, déterminé en face d’eux pour leur barrer la route.Ci-après, l’intégralité de la déclaration.
DECLARATION DU GRAND KASAI FONDATION Décembre 2015
Chers Frères et Sœurs du Grand Kasaï au pays et dans toute la diaspora ;
Nous, vos Serviteurs Membres du Bureau de la Coordination Nationale du Grand Kasaï, initions ce jour de nous adresser à vous toutes et tous, pour interpeller la conscience individuelle et collective pour les raisons suivantes :
- D’abord par rapport à la confusion délibérément entretenue par ceux d’entre nous qui, voient tout en fonction de leurs ventres en prophétisant le malheur du Grand Kasaï au prix éphémère qui leur permet de survivre ;
- Lancer une sévère mise en garde aux politiciens qui, conscients de l’indubitable force du Grand Kasaï, recrutent nuitamment certains d’entre nous pour jouer le rôle d’agitateurs de la communauté afin d’arriver à leurs fins;
- Mettre à nu nos frères qui, très limités et n’ayant rien d’autre à proposer à leurs maîtres à penser ; ne savent servir autrement qu’en vendant illusoirement l’adhésion de la Communauté qui ne peut les écouter ;
- Et enfin, vous inviter toutes et tous à nous mobiliser comme un seul homme pour dire non aux charlatans, à travers une grande réunion de la Communauté, ce mercredi 16 décembre 2015 à l’adresse et à l’heure qui vous seront indiquées par la même voie.
De la confusion
Le peuple Kasaïen est l’un de plus intelligents de la République Démocratique du Congo ; c’est ridicule et inadmissible qu’un individu impute ses propres faiblesses intellectuelles, ses défauts d’analyse ou ses interprétations erronées de la réalité, à la communauté Grand Kasaï, de la diaspora soit-elle, rien que pour manger !
Une chose est de poser des actes au nom de la communauté Grand Kasaï, ce qui nécessite en amont la confiance de celle-ci avant de l’engager à quoi que ce soit; une autre est de poser les actes au nom de l’Etat, ce qui nécessite d’en être revêtu de la qualité requise vous permettant d’agir!
Un projet de loi initiée par un professionnel du domaine est soumis à l’examen de l’institution qui, seule, a la compétence de légiférer en la matière ; il s’ensuit un vote à l’issue duquel ce projet est adopté !
La Constitution du pays dit qu’après adoption par le parlement, ce projet est transmis au Président de la République pour promulgation qui donne au projet voté, la force de « loi » ! Ce qui fut fait en ce qui concerne la «loin°11/023 du 24 décembre 2011 portant principes fondamentaux relatifs à l’organisation et à la promotion des activités physiques et sportives en République Démocratique du Congo».
A l’époque, nous sommes pendant la première législature de la troisième République, soit de 2006 à 2011 ; quand l’actuel Ministre de la Jeunesse, Sports et Loisirs, toujours Président du Grand Kasaï, siégeait à l’Assemblée Nationale et défendait les intérêts du peuple Kasaïen en qualité de Député National le mieux élu de la Ville de Kinshasa en toute dignité dans la circonscription électoral du Mont-Amba. Aujourd’hui, autant d’année plus tard, étant de ceux qui soutiennent la requalification du train de vie des compatriotes ; sa sportivité, ses relations faciles tant avec ses aînés qu’avec la jeunesse, sa capacité mobilisatrice, autant des réalisations à succès indiscutable à son actif, porté par la sélection naturelle au plus haut sommet de l’Etat, le Cofondateur de la mutuelle Katanga-Kasaï et Président du Grand Kasaï, a mérité de la confiance des dirigeants qui ont découvert en lui les atouts nécessaires d’homme de la situation et l’ont élevé en conséquence au rang de Ministre au Gouvernement Central du pays, avec à sa charge la gestion de la jeunesse, des Sports et des Loisirs. Les Kasaïens de tout bord, dans une explosion de joie sans pareille, ont tous applaudi la nouvelle, remercié le Président de la République et accouru féliciter le nominé deux jours de suite à la FIKIN avec un plein jamais réalisé, au point de complexer les artistes musiciens qui se croyaient les seuls à détenir le monopole de remplir cet espace.
Décidé de faire la différence avec ses prédécesseurs, le nouveau Ministre et patron de la Jeunesse Congolaise dont le patriotisme n’est plus à démontrer, rêvant toujours d’un Congo en tant que grande nation et puissance footballistique d’Afrique comme dans les années 1974 lors de la première participation de la RDC (Zaïre) à la coupe du monde avec une équipe faite des talents exclusivement locaux.
Se basant sur la loi votée et promulguée par le Chef de l’Etat en son temps, le Ministre, alors que son prédécesseur Baudouin BANZA MUKALAYI avait déjà pris l’initiative de publier cette circulaire au journal officiel, ne l’a fait que rappeler afin de sécuriser, favoriser et privilégier l’émergence des talents locaux. Ceci a l’avantage de décourager les jeunes qui ont du talent mais faute d’une intégration facile au pays, prennent tous les risques pour s’expatrier à la recherche de ce que nous pouvons leur offrir au pays ! Cette note impersonnelle, qui n’entrera en vigueur qu’à la prochaine saison de la Linafoot, laisse aux clubs le temps de prendre les dispositions nécessaires pour s’y conformer.
Malheureusement, il n’y a hélas ; que nos propres frères pour voir en cela, un danger pour le pays non pas parce qu’ils sont spécialistes de la question ni experts en la matière non plus mais, puisqu’ils ont avoué avoir faim et quelqu’un leur a acheté du pain.
De la mise en garde
Nous savons tous qu’à l’approche de grandes manœuvres politiques, différentes tractations sont engagées dans tous les sens par les compatriotes, les uns pour se positionner, les autres pour se blanchir, d’autres encore pour nuire aux adversaires…
Le Grand Kasaï Fondation met sévèrement en garde, les acteurs politiques de tout bord, contre toute tentative d’instrumentalisation de la moindre âme Kasaïenne, qui insécuriserait individuellement, partiellement ou totalement de quelque manière que ce soit, la communauté Kasaïenne où qu’elle se trouve.
Le Grand Kasaï Fondation met également en garde, les Kasaïens rusés dans toute leur diversité où qu’ils se trouvent, contre toute tentative de poser en marionnette, en marchepied ou en traitre au préjudice d’une partie ou de l’ensemble de la communauté pour des intérêts privés.
Le Grand Kasaï Fondation s’engage résolument à braquer les projecteurs sur tous et tient à l’œil, ceux qui pensent que le fait d’être politicien ou vivre dans la diaspora leur donne plus de droit que les autres ; qu’une fois la moindre tentative de violer cette mise en garde détectée, ils auront le Grand Kasaï non pas devant ni derrière mais, déterminée en face d’eux pour leur barrer la route.
Qu’on se le dise !
De nos frères vendeurs d’illusions
Le Grand Kasaï Fondation est très écœuré du comportement on ne peut plus irresponsable ni débilite, de certains de nos frères. C’est vrai que ventre affamée n’a point d’oreille mais, de la misère individuelle à l’hypothèque de la crédibilité de toute une communauté, il n’y a pas plus haute trahison. C’est hélas le cas que nous impose d’analyser un frère résidant en Belgique suite à son incapacité de travailler et nouer les deux bouts du mois au pays, le nommé : DIT QUITTES-MA-COUPS BAS-COUPS BAS alias DikitaMakubakuba qui, ne représentant que l’ombre de lui-même, a légitimement choisi de vivre –il n’y a pas de sauts métiers- en lèche-bottes d’une certaine catégorie des compatriotes et expatriés congolisés. Après avoir tenté en vain de recruter le Président du Grand Kasaï pour faire le jeu de ses mentors qui sont des personnes douteuses et sans la moindre crédibilité dans la mesure où, on trouve scandaleusement dans ce groupe, le tristement célèbre génocidaire du peuple Kasaïen –qui l’eut cru- Antonio Doliviera alias Kyungu wa Kumwanza qui, croupirait à ce jour entre les quatre murs d’un local de la Cour Pénale Internationale « C.P.I », n’eut-été la tardive mise sur pied de cette institution après la plus gravissime épuration ethnique que le pays n’avait jamais connue avant. Voici chers frères et sœurs du grand Kasaï, de qui votre frère dit quittes –ma- coups bas coups bas alias Makubakuba est serviteur et vous invite à être fiers.
Le Grand Kasaï croit comme fer qu’aucun Kasaïen sérieux, imbu de la fierté kasaïenne et qui connait l’histoire, n’accepterait ni au propre ni au figuré, de s’attabler avec cette rapace d’imposteur prêt à vendre sa famille pour un morceau de pain ; le simple fait de l’approcher étant une insulte à la communauté. Demeurons vigilants chers frères et sœurs et résistons aux pièges et tentations des ennemis de notre émergence.
Pour Le Grand Kasaï Fondation
JEAN BERCHMANS KONGOLO
Vice-président National
Albertos KABIMBA MUPA
Secrétaire Général Adjoint