
Bien plus, cette aile dure de l’opposition politique en RDC prend, à témoin, l’opinion tant nationale qu’internationale sur les menaces qui pèsent sur ses membres. Aussi, elle rejette toutes les accusations à caractère fantaisiste contre les mouvements sociaux Filimbi et Lucha. La Dynamique revient sur les conclusions de l’enquête menée par une commission parlementaire (opposition et majorité) sur les activités de ces deux mouvements. Aucune visée terroriste. Certains responsables des services de sécurité concernés avaient même déclaré qu’aucun indice ne pouvait confirmer la thèse de terrorisme.
La Dynamique ne comprend pas pourquoi les jeunes de Filimbi et Lucha doivent continuer à subir les affres de l’exil pour les uns et de l’emprisonnement pour les autres alors que la même Commission n’avait rien retenu à leur charge.
Pour ce qui concerne l’existence de l’Opposition, la Dynamique rappelle que, conformément à l’article 8 de la Constitution, l’Opposition politique est reconnue en RDC. Les droits liés à son existence, à ses activités et à sa lutte pour la conquête démocratique du pouvoir sont sacrés. Ces droits, ajoute-t-elle, ne peuvent subir de limites que celles imposées à tous les partis et activités politiques par la Constitution et par la loi.
Ils ne vont pas céder à l’intimidation.
‘’C’est pourquoi, nous, membres de la Dynamique, ne nous laisserons pas intimider par des montages légers et grossiers… Plus que jamais, nous poursuivons sans relâche notre combat pour le respect de la Constitution de la République et pour l’alternance démocratique prévue le 20 décembre 2016 à l’issue de l’élection présidentielle du 27 novembre 2016’’, lit-on.
S’agissant du dialogue, la Dynamique de l’Opposition Politique a réaffirmé haut et fort que ce processus tel qu’initié par le Président Joseph Kabila est inopportun et sans objet. Elle milite pour des élections dans les délais constitutionnels.
Kevin Inana