
Deux idées assurément convergentes. Les deux personnalités ne voient aucun inconvénient au sujet de la tenue du dialogue politique. Seulement, Perriello et Reynders insistent sur le respect de la Constitution du 18 février 2006 qui prévoit la convocation du corps électoral 90 jours avant la fin de la mandature en cours qui est fixée au 19 décembre.
Par la bouche de Didier Reynders, la Belgique tient au respect strict des délais constitutionnels dans le processus électoral en RDC.
Le royaume de Belgique reste sur la voie d’une passation pacifique des pouvoirs, en encourageant l’alternance démocratique à la date prévue dans la Constitution.
Des défis restent à surmonter
Didier Reynders reconnait qu’il y a beaucoup de défis qui restent à relever dans le processus électoral en RDC.
Qu’à cela ne tienne, il insiste que cela ne soit pas du tout une raison pour ne pas respecter les délais constitutionnels.
Ces difficultés, affirme-t-il, il y a moyen de les contourner puis rester dans la date de la Constitution.
Autrement dit, le respect des délais constitutionnels dans la tenue des élections est une question de volonté politique, laisse-t-il entendre.
Pour revenir au dialogue en gestation, il y a lieu de signifier que la position de la Communauté internationale reste ferme et inchangée : « Le dialogue ne doit pas être un lieu pour venir remettre en cause les délais constitutionnels dans l’organisation des élections », avait déclaré Ban-Ki-Moon, Secrétaire général de l’ONU, invitant le président Kabila à convoquer un dialogue politique inclusif.
Eugène Khonde