
* C’est ici le moment de féliciter la brave population de Kinshasa et d’ailleurs, celle qui n’a pas voulu donner un quelconque crédit au message donné par une Opposition minée par une crise interne. La population qui a compris que l’alternance politique en Rd Congo ou le vrai développement du pays ne peut jamais être le fruit des émeutes, a préféré vaquer normalement à ses occupations
Pour commémorer les émeutes du 19 janvier 2015 où la population congolaise avait protesté contre l’adoption de la loi électorale à l’Assemblée nationale, l’Opposition congolaise avait planifié hier mardi d’organiser une série d’activités. Malheureusement, en dépit des bruits qui ont été faits à ce sujet, personne n’a suivi ce mot d’ordre ; La population a préféré vaquer normalement à ses occupations. Comme pour dire que les ministères, les écoles, les entreprises publiques et privées, les aéroports, les marchés et autres commerces ont fonctionnés sans problème. Le tout, sous l’œil vigilent de la police qui était déterminée à empêcher quiconque se permettrait de perturber la tranquillité des Kinois.
Pendant ce temps, le modérateur de la Dynamique de l’opposition, Jean-Lucien Busa, s’est accordé quelques minutes de publicité sur une chaine de radio de la place, pour dire que quarante arrestations ont été enregistrées, mardi 19 janvier à Kinshasa, lors des manifestations prévues par l’opposition pour commémorer les « martyrs de la démocratie ». Comme s’il s’était assigné un objectif, celui d’affronter les agents de l’ordre, pour par après aligner un bilan…
Heureusement qu’il a été directement contredit par l’Inspecteur provincial de la PNC de Kinshasa, le général Célestin Kanyama, qui dément toutes ces informations. Il affirme que la ville de Kinshasa est restée calme.
« À travers la ville de Kinshasa, aucun mouvement des manifestations a été signalé ce jour. À ma connaissance, on n’a pas, au niveau de nos stations de police, arrêté des hommes politiques. Si vous en connaissez un, vous pouvez me donner les noms », déclare le général Kanyama.
Selon lui, aucun responsable des églises n’a amené une plainte indiquant qu’on les a empêchés de se réunir. « Est-ce que les responsables des salles ou des églises vous ont amené une plainte pour dire que les responsables de la police ont empêché les gens qui étaient chez nous? Moi je ne connais pas ça. La ville est très calme », souligne le général Kanyama.
Coup de chapeau à la population
C’est ici le moment de féliciter la brave population de Kinshasa et d’ailleurs, celle qui n’a pas voulu donner un quelconque crédit au message diffusé par l’Opposition. La population qui a compris que l’alternance politique en Rd Congo ou le vrai développement du pays ne peut jamais être le fruit des émeutes, a préféré vaquer normalement à ses occupations. Tout a fonctionné normalement et il n’y avait rien qui pouvait inquiéter la population. Il faut aussi dire que le manque d’implication de l’UDPS dans cette aventure a négativement pesé contre la marche, à en croire une source crédible. Des sources sûres, nous apprenons qu’en dépit du fait que l’argent est venu de partout pour mobiliser les Congolais, mais cette population a préféré tourner le dos. Preuve d’une certaine maturité dans le chef de la population, qui comprend de quel côté se trouve ses intérêts.
Pour preuve au Katanga, constant le peu d’engouement de la population par rapport à la marche, Gabriel Kyngu et Christian Mwando ont été vus à genoux, accompagné de quelques dizaines de Lushois, dans une importante avenue de la ville de Lubumbashi, implorant peut-être le ciel pour leur venir en aide!
En lieu de place de s’illustrer dans des activités qui traduisent le désespérément, l’opposition ddevrait apprendre à s’accepter. Sinon, comment comprendre qu’à peine qu’une idée des primaires a été lancée par un des ténors de cette même Opposition, qu’une crise de leadership semble déjà avoir élue domicile dans cette maison où les occupants ont du mal à s’accepter. Sinon, si l’opposition voudrait présenter une alternative crédible, elle doit d’abord apprendre à taire ses propres divergences.
L’Avenir