La ville de Goma, sous occupation conjointe de l’armée rwandaise et des rebelles du M23/AFC, continue de sombrer dans la violence. Ce samedi, cinq nouveaux corps ont été découverts dans différents quartiers, alimentant la psychose et la colère des habitants.
Les faits en détail
✔ 1 corps torturé retrouvé à Kyeshero (quartier déjà marqué par des mystérieux marquages de maisons).
✔ 3 corps en décomposition jetés dans une fosse à Kasika – enterrés sur place par manque de moyens.
✔ 1 jeune marié tué à Ndosho dans la nuit de vendredi à samedi (motif inconnu).
« Ces crimes sont devenus banals depuis que le M23 et les Rwandais contrôlent Goma. On tue en toute impunité. » — Membre de la protection civile.
Un contexte d’horreur quotidienne
Depuis janvier 2025, Goma est sous occupation du M23 soutenu par Kigali.
Exécutions sommaires, enlèvements et violences sexuelles sont systématiques.
Le gouvernement congolais dénonce (communiqué du 8 mai) mais reste impuissant.
Dernier bilan macabre :
Plus de 600 civils tués depuis l’occupation (source : ONG locales).
Aucune enquête : les corps sont souvent enterrés à la hâte.
Qui sont les victimes ?
Des civils soupçonnés de collaborer avec l’armée congolaise.
Des opposants aux forces d’occupation.
Des personnes prises au hasard pour semer la terreur.
« Mon frère a disparu il y a 3 jours. Je crains de le retrouver dans la prochaine fosse. » — Habitant de Kasika.
Réactions et impuissance
Protection civile : Dénonce mais ne peut agir (menacée par le M23).
Gouvernement congolais : Condamne dans des communiqués, mais Goma est hors de son contrôle.
ONU/MONUSCO : Silence coupable.
Appel à l’aide :
La société civile exige une enquête internationale.
Les familles réclament la fin de l’occupation rwandaise.