*Matata Ponyo Mapon, le Premier ministre congolais, en dépit de ses multiples charges, a trouvé du temps pour concocter un mémoire de Diplôme d’Etudes Approfondies, DEA, en sciences économiques. ‘’L’homme à la cravate rouge ‘’ l’a défendu, à l’Université de Kinshasa, le vendredi 29 janvier 2016. Devant un parterre de professeurs de la colline Inspirée comme membres du jury, sans broncher, il a répondu à toutes les préoccupations, avec brio. «Institutions efficaces et progrès économiques : Evidences empiriques en République Démocratique du Congo», voilà le sujet dudit mémoire de plus de 118 pages, subdivisé en quatre parties de 12 pages. À travers ce travail scientifique de haute portée, le récipiendaire avait comme objectif d’établir clairement que les réformes institutionnelles sont importantes pour la croissance et le développement économique de la RDC, rapportent des fins limiers. C’est avec les plus grands honneurs et la plus grande distinction que ladite défense a été sanctionnée. Verdict d’un jury médusé par le génie et la maitrise de Matata.

Cette brillante recherche scientifique a, entre autres, montré que les réformes institutionnelles transmettent des signaux positifs pour le monde des affaires. De ce fait, elles permettent d’attirer des nouveaux investissements, permettant aussi d’améliorer la gestion macroéconomique grâce à une meilleure collecte de recettes, d’accroitre la qualité des dépenses publiques et, par ailleurs, de mettre en place une gestion monétaire prudente adaptée aux besoins réellement exprimés par l’économie.

Les trois hypothèses

Le lauréat a dégagé dans sa réflexion trois grandes hypothèses. La première se rapporte aux réformes institutionnelles d’ordre politiques et économiques. Ces derniers sont, à l’en croire, nécessaires pour un pays. Ce, surtout pour un pays comme la République démocratique du Congo qui a été longtemps plongé dans ‘’une crise multiforme persistante‘’.

La deuxième hypothèse se base, à ses dires, sur le succès des réformes institutionnelles qui est fortement conditionné par le contexte politico-sécuritaire qui prévaut dans le pays. De là, il a affirmé que moins il y a de guerres ou de conflits armés, plus grands seront les impacts des réformes institutionnelles sur le marché de l’économie. La troisième hypothèse s’est penchée sur les réformes institutionnelles qui demandent de se traduire par un nouveau mode de gouvernance et de nouvelles attitudes de la part des opérateurs économiques pour qu’elles portent les fruits escomptés. Il a soutenu qu’en plus de la mise en place de nouvelles règles de jeu, il faudrait que les acteurs de l’économie notamment, les décideurs politiques, entreprises et ménages, adoptent de nouveaux comportements pour que le cours des choses s’améliore fondamentalement. Le recteur de l’Université de Kinshasa, le Professeur Ngoma Ya Nzuzi a rehaussé de sa présence cette défense. Le jury a eu comme président, le Professeur Tiker Tiker, doyen de la faculté des sciences économiques de l’UNIKIN. Et, ce mémoire a été dirigé par le professeur Kabuya Kalala, apprend-on.

Danny Ngubaa

LIENS COMMERCIAUX

[VIDEOS][carouselslide][animated][20]

[Musique][vertical][animated][30]

 
Top