
Cette brillante recherche scientifique a, entre autres, montré que les réformes institutionnelles transmettent des signaux positifs pour le monde des affaires. De ce fait, elles permettent d’attirer des nouveaux investissements, permettant aussi d’améliorer la gestion macroéconomique grâce à une meilleure collecte de recettes, d’accroitre la qualité des dépenses publiques et, par ailleurs, de mettre en place une gestion monétaire prudente adaptée aux besoins réellement exprimés par l’économie.
Les trois hypothèses
Le lauréat a dégagé dans sa réflexion trois grandes hypothèses. La première se rapporte aux réformes institutionnelles d’ordre politiques et économiques. Ces derniers sont, à l’en croire, nécessaires pour un pays. Ce, surtout pour un pays comme la République démocratique du Congo qui a été longtemps plongé dans ‘’une crise multiforme persistante‘’.
La deuxième hypothèse se base, à ses dires, sur le succès des réformes institutionnelles qui est fortement conditionné par le contexte politico-sécuritaire qui prévaut dans le pays. De là, il a affirmé que moins il y a de guerres ou de conflits armés, plus grands seront les impacts des réformes institutionnelles sur le marché de l’économie. La troisième hypothèse s’est penchée sur les réformes institutionnelles qui demandent de se traduire par un nouveau mode de gouvernance et de nouvelles attitudes de la part des opérateurs économiques pour qu’elles portent les fruits escomptés. Il a soutenu qu’en plus de la mise en place de nouvelles règles de jeu, il faudrait que les acteurs de l’économie notamment, les décideurs politiques, entreprises et ménages, adoptent de nouveaux comportements pour que le cours des choses s’améliore fondamentalement. Le recteur de l’Université de Kinshasa, le Professeur Ngoma Ya Nzuzi a rehaussé de sa présence cette défense. Le jury a eu comme président, le Professeur Tiker Tiker, doyen de la faculté des sciences économiques de l’UNIKIN. Et, ce mémoire a été dirigé par le professeur Kabuya Kalala, apprend-on.
Danny Ngubaa