La voirie de la ville de Kinshasa non réhabilitée dans le cadre de différents programmes de réhabilitation, de reconstruction et de modernisation initiés par le gouvernement se dégradent du jour au jour,  à travers certaines artères de cette ville.

Selon ce constat, ces artères sont parsemées de nids de poule, des bourbiers, des affaissements de la chaussée, de délabrements de buses et de la disparition totale de la couche de roulement sur certaines paries de la voirie de la ville.

Ces dégradations ont enlevé le confort de ces voiries, rendant ces routes impraticables pour les véhicules, abandonnant le trafic en faveur des motards, communément appelés « WEWA ».Pendant les pluies les bourbiers se transforment en étangs ou de petites piscines où il faut se baigner.

Ces cas de délabrement se retrouvent dans toutes les communes de la Capitale, notamment sur les avenues Université reliant la colline inspirée (Université de Kinshasa) au boulevard Sendwe, Kimwenza, Bongolo, Gambela, la route de Matadi, certaines voiries pénétrantes de la commune de Matete, Salongo, By-pass, la route de Kimwenza, Force et tant d’autres à travers la ville.

Selon le ministère des Infrastructures, Travaux publics et Reconstruction, les travaux de réhabilitation des voiries relèvent des gouvernements provinciaux. Chaque province doit trouver des moyens pour aménager sa voirie. Le gouvernement central intervient quant il y a urgence ou nécessité.

Au niveau des provinces, les gouvernements provinciaux déplorent l’insuffisance des moyens de leurs politiques et la confiscation de certaines taxes devant générées les ressources aux provinces.

Par ailleurs, il sied de constater que dans la commune de Kalamu, au niveau de l’arrêt de bus Kapela I, un profond trou s’est crée depuis plus de cinq mois au croisement des avenues de l’Université et la brettelle qui entre dans le quartier Mombele à Limete, gênant la circulation sur le tronçon routier surtout aux heures de point et le bouchage d’un collecteur qui draine les eaux de Yolo-sud vers camp Mombele à Limete.

Dans la commune de Lemba, une situation un peu plus dangereuse s’est créée sur la route sous région, allant vers la commune de Matete. il s’agit d’une autre grosse crevasse précisément sur le pont de la rivière Matete qui a emporté une partie de la chaussée.

Le même problème s’observe aussi au niveau du garage City train, dans la commune de Matete.

Dans la commune de la Gombe non loin de l’Hôtel de ville, le constat est désolant. Les avenues de Marais près de la Direction générale des impôts (DGI), Bokassa, Commerce, Rwakading, Plateaux et Kasa-vubu aux croisements avec Rwakading, des bourbiers jalonnent ces routes, les rendant impraticables depuis plusieurs années.

Les causes de la dégradation de la voirie
Certains experts interrogés au sujet de la dégradation de la voirie de la ville de Kinshasa, ont indiqué que cette voirie est vieille de plus de cinq ans. Sa durée de vie est largement dépassée, elle nécessite une reconstruction totale de la couche de base à la couche de roulement et le redimensionnement des ouvrages d’assainissement pour leur adaptation à l’évolution de la ville.

Beaucoup de routes de la Capitale sont fatiguées, l’entretien ne peut pas donner des résultats escomptés du fait que les causes de dégradation ne sont pas attaquées à la racine. Ils ont fait savoir que la ville de Kinshasa est construite à 80% sur le maraichage. La construction de la voirie en sa majorité ne tient pas compte de cet aspect. Les routes sont construites comme l’ont construit sur des terres sèches.

Ils ont exprimé la nécessité de séparer les fonctions de maître d’ouvrage de maître d’œuvre et des missions de contrôle pour qu’il ait surveillance mutuelle afin d’avoir des ouvrages construits dans les normes de génie civil. Les études doivent également être faites par une structure indépendante de maître d’œuvre, de maître d’ouvrage et des missions de contrôle.
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