En toute logique, après l’entretien-échec Tshisekedi – Edem Kodjo, ce dernier devait jeter l’éponge et retourner auprès de Madame Zuma, avouer son impuissance à l’instar de l’Algérien Said Djinnit. Ce dernier n’a pas un seul instant hésité à jeter l’éponge dans la délicate mission lui confiée par Ban Ki-Moon.



Mais, juste après le clash de Bruxelles, on a vu l’émissaire de l’Ua reprendre ses pénates à Kinshasa où, avec autant d’entrain que de disponibilité, il a repris ses contacts avec toutes les sensibilités de la scène nationale congolaise.



Le retour d’Edem Kodjo contre toute attente n’est pas à inscrire sur le compte de la routine diplomatique d’usage en cas de préparation, d’une société en crise au Dialogue



Non, l’ex-homme d’Etat togolais est retourné à Kinshasa, malgré le blocage évident de Bruxelles, parce que la Communauté internationale, à travers l’Union africaine, a décidé de sauver la Rdc avec ou sans la classe politique.



Edem Kodjo n’a pas été envoyé au Congo-Kinshasa pour échouer. Le protocole de 1a mission, lui, confiée en Rdc exclut de rentrer bredouille, comme son prédécesseur Djinnit, auprès de ses mandants.



Déroute générale

Le plan de l’Union Africaine consiste à obtenir le maximum de consensus autour du Dialogue. Loin de l’organisation continentale, que soutient fermement le Secrétariat Général de l’Onu, de rechercher l’unanimité dans l’organisation du dialogue national. Certes l’unanimité est l’idéal. Mais sur cette terre des hommes, jamais cet idéal n’a été atteint.



D’où la Communauté internationale entend au finish imposer un compromis à la classe politique congolaise. Dès qu’Edem Kodjo aura réuni toutes les données liées au Dialogue, l’union Africaine et l’Onu vont influence le processus pour une issue heureuse de la crise congolaise.



Donc, Kodjo est revenu au pays en vue de s’imprégner de toutes les réalités de la scène politique congolaise pour savoir quelle option prendre afin de sauver le processus du Dialogue.



Tout naturellement, la Communauté ‘internationale entend, à l’issue des rounds de consultations, mettre les protagonistes de la crise congolaise en demeure de s’impliquer pour la recherche de la paix et de la tranquillité au Congo.

Ce sera sans doute comme à Sun City où, il convient de le rappeler, la communauté internationale avait pratiquement imposé le compromis politique aux différentes délégations de la Rdc.



L’Onu a juré de ne pas laisser la Rdc sombrer à l’instar du Burundi. Les principaux décideurs au niveau de la Communauté internationale refusent d’être obligés de courir après les événements comme c’est le cas en ce jour au pays de Melchior Ndadaye. Le Congo-Kinshasa n’est pas n’importe quel pays. Son basculement .d.ans l’instabilité chronique risque d’entraîner toute la région des Grands Lacs et même celle de l’Afrique Centrale dans la déroute générale.

Par LP

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