L’évaluation des mesures d’urgence en vue de la stabilisation et de la relance de l’économie de la République démocratique du Congo a été au centre de la réunion qui a regroupé autour du Chef de l’Etat, vendredi à l’hôtel du gouvernement, à la Gombe, les membres du comité de pilotage du Gouvernement et le gouverneur de la Banque centrale, avec à leur tête le Premier ministre Augustin Matata Ponyo Mapon.
Le ministre du Plan, Bahati Lukwebo, porte-parole dudit comité, a déclaré à la presse à l’issue de cette réunion, qu’il a été question de la mise en œuvre des 28 mesures d’urgence qui avaient été prises au cours du conseil des ministres du 26 janvier dernier, au cours duquel il était question de trouver les différents tableaux matriciels qui déterminent la feuille de route, mais également de la détermination des actions et mesures à mener par chaque institution, ministère et service.
Après leur échange, a dit le ministre Bahati, le Chef de l’Etat a approuvé toutes les mesures qui lui ont été présentées, mais également la formulation ainsi que le chronogramme qui a été établi, ajoutant que le Chef de l’Etat a demandé, qu’en toute urgence, ces mesures puissent être mises en exécution, mais surtout qu’elles soient vulgarisées auprès des partenaires du Gouvernement, notamment les opérateurs économiques et le monde du travail. C’est à l’issue de cette campagne, a-t-il précisé, qu’il sera question d’une première évaluation, à la mi-mars, pour s’assurer du bon démarrage de ces mesures.
Il a également été adopté, au cours de cette réunion, qu’on puisse déterminer le mode de fonctionnement et les relations qui doivent exister entre le comité de pilotage, le task-force ainsi que le comité des experts.
Les mesures d’urgence prises au cours de cette réunion, a fait savoir Bahati Lukwebo, visent la stabilisation et la relance de notre économie nationale, en vue d’accroitre les recettes et d’encadrer les dépenses en ce moment où nous subissons le choc extérieur de l’économie internationale, caractérisé essentiellement par la baisse des cours des matières premières.
Il a évoqué, dans le même ordre d’idées, nos problèmes internes et ceux des pays voisins qui, traversant de sérieuses difficultés, viennent avec des marchandises pour soutirer des devises de notre économie nationale.