A son tour le G7, le groupe de parlementaires exclus de la majorité, a réagi au dernier communiqué conjoint de l'Union africaine, des Nations unies, de l’Union européenne et de l’Organisation internationale de la Francophonie en vue de la consolidation de la démocratie en RDC : le groupe confirme sa position de ne pas aller au dialogue tel que prévu par le président Kabila.

« Le G7 n’ira pas au dialogue. Il ne veut pas du dialogue tel que le conçoit le président Kabila. Cette plateforme accepte plutôt des négociations politiques paritaires directes, opposition-majorité, pour des élections crédibles conformément à la Constitution. » C’est la réponse réservée par les exclus de la majorité au dernier communiqué conjoint de l’Union africaine, des Nations unies, de l’Union européenne et de l’Organisation internationale de la Francophonie en vue de la consolidation de la démocratie en RDC.

Pour eux, il y a une convergence entre le communiqué de ces organisations internationales, la position du G7 et celle de la Dynamique de l’opposition. Le G7 constate en effet que l’UA, l’ONU, l’UE et l’OIF soulignent l’importance du dialogue politique entre acteurs politiques pour aboutir à un accord entre eux dans le respect de la démocratie et de l’Etat de droit pour la réussite des élections.

Une question de délais

L’organisation des scrutins à bonne date équivaut à tenir ces élections dans les délais constitutionnels, souligne le G7 avant de prévenir que passé ce délai, se créera une vacance du pouvoir au sommet de l’Etat. Et c’est le président de la République seul qui en portera la responsabilité.

Dans ces conditions, poursuit le communiqué, les élections devront être organisées sous la responsabilité d’un président intérimaire. Cela dans un délai de 120 jours conformément à la Constitution actuellement en vigueur.

RFI

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