Lors de la séance plénière de lundi 21 mars dernier, qui avait comme ordre du jour, l’examen et l’adoption du calendrier des matières de la session de mars 2016, l’Honorable Steve Mbikayi s’est dit très déçu de constater que ses propositions de loi, pourtant très importantes, n’ont pas été retenues. Cet élu de la circonscription électorale de la Tshangu rappelle que la proposition de loi contre l’homosexualité est une matière importante qui constitue d’ailleurs, un arriéré de la session dernière. Ne pas l’aligner, dit-il, est une forme d’étouffement  de ses initiatives. A en croire ses propos, aucun Député n’a le droit de censurer les initiatives parlementaires d’un autre Député qui relaye la volonté de la population congolaise. Ci-dessous, l’intégralité de l’intervention de Steve Mbikayi devant ses pairs.          
Intervention à la plénière de l’Assemblée Nationale du 21 mars 2016
Honorable Président,
Honorables membres du bureau,
Chers collègues Députés,
Tous dans cet hémicycle, nous sommes revêtus du mandat du peuple. Certains ne sont pas plus députés que d’autres. Et ce, malgré les fonctions que certains collègues occupent, nous devons tous observer les règles qui nous régissent. Ces règles ne donnent à aucun député le droit de  censurer les initiatives parlementaires d’un autre député  qui relaye la volonté de notre peuple dans cette salle.
Comme vous le savez, tenant compte de la désapprobation de la majorité de notre peuple contre les pratiques homosexuelles,  j’avais introduit une proposition de loi contre cette pratique honteuse depuis 2013. Après avoir été combattu par certaines personnes, cette proposition a suivi toute la procédure. Du bureau d’études au gouvernement. A la session de septembre,  elle avait délibérément été oubliée et ensuite reprise au calendrier après mon insistance.
A la lecture du calendrier de cette session, je suis désagréablement surpris de constater que cette proposition de loi a été élaguée alors qu’il s’agit  d’un reliquat de la session précédente. Aucune explication ne m’a été donnée entant qu’initiateur.
Honorable Président,
Je proteste avec la dernière énergie car ceci dénote d’un manque de considération envers un collègue. La proposition de Loi contre l’homosexualité ne pourrait pas être oubliée alors que très préoccupé par la menace qu’elle présente environ 3 mille congolais vous ont transmis le 14 mars dernier, une pétition dans laquelle ils plaidaient pour que cette proposition de loi soit programmée, débattue et  adoptée pendant cette session. Les congolais qui refusent que leurs garçons ou filles commencent à se marier entre eux ont des yeux tournés vers notre chambre pour voir cette loi passer.
Il est vrai que dans cette salle, il y a certains hommes et certaines femmes sur  qui pèsent les soupçons de l’homosexualité. Ils ne cessent de lutter pour faire obstacle à ma proposition de loi, plutôt que se battre pour l’étouffement de ma proposition, tout en leur reconnaissant leur liberté sexuelle, ils doivent faire preuve de tolérance laisser ma propositions et défendre leur orientation sexuelle lors du débat.
Un autre obstacle vient de la pour bleue que nourrissent certains d’entre nous suite à des réactions qui viendraient des pays qui font l’apologie et la promotion de la promotion des l’homosexualité.
Dans  ces pays là, après l’homosexualité, le mariage entre homme et entre femmes, ils sont passés à la légalisation de la Zoophilie. Les hommes et les femmes vont avec des chiens et même avec des chevaux.
Maintenant que nous voyons des gays et lesbienne commencer à s’afficher, si nous ne légiférons pas sur ce fléau, bientôt la zoophilie sera importée chez nous.
Honorable Président,
Chers Collègues,
Nous avons été élus par les congolais pour faire la volonté des congolais et non pour faire la volonté des dirigeants des puissances étrangères.
Avoir la force de nous assumer en tant qu’élus du peuple et faire la volonté des autorités étrangères est une trahison face à notre peuple. Ca s’appelle impérialisme, nous devons le combattre.
Dans tous les cas, nous ne serons pas les premiers à pénaliser l’homosexualité en Afrique.
Quarante pays, le font déjà et n’en sont pas morts. Souvenez-vous que certains présidents africains ont déjà dit un non catégorique  en face des certains présidents occidentaux venus plaider pour l’officialisation des pratiques. Homosexuelles dans leurs pays. J’ose croire que pendant cette session nous aurions le courage de faire comme eux. Nous devons nous assumer comme pas indépendant.
Dans tous les cas, au nom du respect des principes qui nous régissent, je demande que ma proposition de loi soit reprise au calendrier et soumise au débat pour que seule la plénière en décide.
Honorable Steve Mbikayi
Député National 
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