Le secrétaire général du parti présidentiel milite pour une présidence à vie de son mentor. Henri Mova Sakanyi a publié un post sur facebook où il rappelle que le président Kabila est là tant qu’il n’y a pas d’élection parce que, dit-il, notre constitution ne conçoit aucunement un vide du pouvoir à la tête de l’état.

 La réflexion du professeur Mova parait décousue. Elle est guidée par le souci de préserver ses propres intérêts au détriment de toute la communauté, explique Lolo Kambesa, un politologue de la diaspora. Pour l’ancien ambassadeur du Congo-Kinshasa à Bruxelles, par correspondance de fonction, il ne peut être remplacé que par quelqu’un d’autre qui sera désigné dans les mêmes conditions c’est-à-dire par les élections. A Bien scruter l’écrivain, Kabila restera au pouvoir aussi longtemps qu’il n’y aura pas élections. Donc, cela suppose que si le pouvoir refuse d’organiser les élections pendant cinq, dix, vingt ans ou plus, le président sortant demeurera dans ses fonctions. Et le peuple Mova le met où ?, s’est interrogé Me Mayo Mambeki de l’Union pour la Nation congolaise. Dans le contexte de cette fin du deuxième et dernier mandat du président Kabila, il n’est pas souhaitable que les dirigeants politiques se lancent dans le jusqu’auboutisme. Sinon, ca serait plongé le pays dans le chaos que personne ne souhaite après les années de pillage et de longs cycles de violences qui ont déchirés le pays.

 Au Front citoyen, le message est clair. Pas une minute de plus au président sortant après le 20 décembre à minuit. 


Des analystes s’interrogent s’il est important aujourd’hui de précipiter le pays dans la violence dans l’unique but de rester à vie au pouvoir? A Kabila et ses hommes d’y répondre mais la communauté internationale ne laissera pas faire, a prévenu un diplomate occidental à Kinshasa.
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