Les travaux de la session parlementaire ordinaire de mars 2016 ont commencé avec une assiduité impressionnante à la grande satisfaction des observateurs intéressés aux activités de l’Assemblée nationale, en raison de l’importance de cette chambre du parlement de la République, due à sa prééminence sur la chambre haute, à savoir le Sénat.

Après la 1ère séance plénière consacrée, mercredi 15 mars, à la cérémonie d’ouverture de la session, une 2ème séance plénière organisée lundi 21 mars a procédé à l’adoption, par les députés nationaux, du calendrier des travaux de la session et la répartition des matières en commissions.

Dès lors, la trêve observée le week-end ayant suivi la cérémonie d’ouverture s’est avérée inévitable,  après un dur labeur pour remplir les formalités nécessaires à la réussite de la cérémonie d’ouverture et surtout, à la réussite de la conférence des présidents tenue vendredi pour adopter et publier ledit calendrier.

Une 3ème séance plénière a eu lieu mardi 22 mars. Elle a donné aux  députés nationaux l’occasion d’adopter, en procédure d’urgence et sous la houlette du président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku, le projet de loi portant ratification de l’Accord de prêt du 7 janvier 2014 conclu entre la République Démocratique du Congo et le Fonds africain de développement (FAD), au titre de financement du Projet de renforcement des infrastructures socioéconomiques dans la Région du Centre (PRISE), en l’occurrence le Grand Kasaï.

Fort malheureusement, depuis cette dernière séance plénière, une semaine d’inactivités, qui risque de perdurer la suite du programme, s’en est suivie.

Et pourtant, ce n’est pas la matière à débattre qui manque, s’il faut rappeler les arriérés législatifs, ainsi que les procédures de contrôle parlementaire déposées par des députés.

Le souci des observateurs est de voir l’Assemblée nationale, comme  » Temple de la démocratie « , mettre à profit les 3 mois de cette avant-dernière session parlementaire, pour réduire le taux de ses arriérés et satisfaire les initiateurs de ces matières qui se sont donné la peine de les disponibiliser.

Il est à noter que la prééminence de l’Assemblée nationale sur le Sénat est consacrée à l’article 135 de la Constitution du 18 février 2006 en vigueur en RD Congo. Cet article stipule qu’en cas de persistance des divergences entre le Sénat et l’Assemblée nationale sur une question précise, le point de vue de cette dernière chambre législative prédomine sur celle de la 1ère chambre.

Par Marcel Tshishiku
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