La Dynamique de l’Opposition a réagi énergiquement aux propos du Président de la Commission Electorale Nationale Indépendante, Corneille Nangaa qu’elle considère comme un ballon d’essai. Elle crie à la fraude. C’était hier, mardi 22 mars 2016 au siège des Fonus dans la commune de Kasa-Vubu, à Kinshasa. Face à ce qu’elle considère comme un défi que la CENI lance à l’opposition dans son ensemble, la Dynamique de l’opposition a, par le biais de son modérateur en exercice, Madame Tatcher Lusamba, lancé un  appel à la mobilisation générale pour que le peuple congolais se lève comme un seul homme pour barrer la route à toute tentative de violation de la constitution et des lois de la République. Pour cette famille politique de l’opposition, il n’y a plus des doutes possibles, Joseph Kabila et sa majorité veulent défier l’ensemble de la population congolaise. Pour la Dynamique de l'Opposition, cet acte relève d'une irresponsabilité coupable et passible de haute trahison. Car, il s'agit ni plus, ni moins d'une déclaration de guerre contre le Peuple Congolais. 
La Dynamique de l'opposition a suivi non sans étonnement, la déclaration faite en date du 17 mars 2016 depuis Washington via la Voix de l’Amérique par le Président de la CENI de vouloir, face aux difficultés techniques rencontrées pour l'organisation des élections dans les délais constitutionnels,  saisir la Cour Constitutionnelle "pour obtenir une petite extension qui ne sera pas éternelle". Pour la Dynamique, il s’agit là d’une énième tentative de la violation de la Constitution. Pour elle, le pouvoir veut sans nul doute s’infiltrer dans la fissure créée en date du 08 Septembre 2015, lors du prononcé de la Cour Constitutionnelle sur la requête en interprétation de la Constitution introduite par la CENI.
Aujourd'hui comme hier, souligne la Modératrice en exercice,  sur instruction sûrement du gouvernement, la CENI lance comme un ballon d'essai, sa décision de recourir à la Cour Constitutionnelle pour satisfaire l'intention de Joseph Kabila de vouloir procéder au glissement vaille que vaille.
«En effet, quand on se réfère au discours abracadabrant du jusqu'au-boutiste Président de l'Assemblée Nationale qui dit en homme totalement désespéré que du" fruit du dialogue national inclusif quelle qu'en soit la forme.., quelles que soient les termes de référence du dialogue, l'agenda et les conclusions de ce forum; quelles que soient les interprétations des uns et des autres…, car en définitive "c'est nous les élus du peuple, qui allons finalement trancher"… Et aux déclarations de Me Nkulu et du Secrétaire Général du PPRD, Mova Sakanyi sur les médias, il n'y a plus de doute possible,  plus de soi-disant procès d'intention que l'élection présidentielle ne sera pas organisée dans le délai constitutionnel», a dit Madame Tatcher Lusamba.
En décidant de ne pas donner à la CENI les moyens pour organiser les élections dans le délai constitutionnel, M. Kabila s'érige, hier comme aujourd’hui, en obstacle principal à la démocratie dans  notre pays.
Ce faisant, poursuit-elle, Joseph Kabila ne fait plus mystère de sa volonté manifeste, planifiée et délibérée de continuer à gouverner la RDC par défi et par procuration au-delà du mandat lui prescrit par la Constitution.
A en croire la Dynamique de l’opposition, le Chef de l’Etat aurait décidé de faire la sourde oreille aux sonnettes d'alarme lui envoyées aux travers de déclarations, communiqués, messages, prises de position et conseils avisés de la Dynamique de l'Opposition, de la CENCO, de la Société Civile, de la diaspora congolaise, ainsi que des partenaires internationaux sur l'importance du respect de la Constitution de la République, comme gage de paix et de stabilité.
« Quelle imposture, quand on sait que la CENI qui relève de l'Assemblée Nationale ne peut pas saisir la Cour Constitutionnelle pour une quelconque interprétation de la Constitution (articles 160 et 161 de la Constitution et des articles 47 et 54 de la loi portant organisation et fonctionnement de la Cour Constitutionnelle). Doit-on encore rappeler aux Membres de la Cour, qu'ils sont tenus par l'article 29 de la loi organique sur la Cour Constitutionnelle au devoir de réserve », a-t-on révélé du côté de l’opposition. Cet article stipule ce qui suit : « Les membres de la Cour, ceux du Parquet Général et les conseillers référendaires sont soumis à l'obligation générale de réserve, de dignité et de loyauté envers  l'Etat. Ils ne peuvent, durant leurs fonctions, ni prendre une position publique ni donner une consultation, ni sur des questions ayant fait ou susceptibles de faire l'objet de décision de la Cour. Ils ne peuvent adopter des attitudes ou des comportements qui laisseraient penser à une appartenance politique ou syndicale ».
La Dynamique de l'opposition, en communion avec le Peuple Congolais, déclare sans ambages, qu’elle en a plus qu'assez d'un Pouvoir qui excelle dans des démarches incongrues toujours en marge de la loi.  Un pouvoir qui se complait à gouverner dans la fraude permanente. Un pouvoir qui ne respecte pas les règles de bonne gouvernance. Un pouvoir qui entretient l'insécurité généralisée. Un pouvoir qui désacralise les Institutions par leur instrumentalisation. Un pouvoir qui se singularise par la profanation répétée du budget de l'Etat, la corruption généralisée, l'impunité, la dilapidation du patrimoine public, la confiscation des biens et atteintes à la propriété privée, le dédoublement et la déstabilisation des partis politiques de l'opposition, les menaces, harcèlements et arrestations arbitraires des opposants et des activistes de défense des droits de l'homme, la confiscation des médias publics ainsi que la fermeture de ceux proches de l'opposition, etc.    
Kevin Inana 
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