Ouvert hier, l’atelier sur les possibilités de financement des projets de la RD. Congo par la Communauté de Développement de l’Afrique Australe (SADC) se clôture aujourd’hui au Centre des évènements Roméo Golf. Cela, entendu que le pays occupe une position stratégique au sein de cette communauté dont l’objectif consiste, entre autres, à la promotion et la facilitation des échanges. A cette occasion, les experts des Institutions représentées ont présenté, à tour de rôle, leurs projets.

Pour le compte de son Ministre, c’est M. Gérard Mutombo Mule Mule, Directeur du Cabinet du Ministre des Finances qui a lancé ces travaux de deux jours. Faisant une rétrospective, à cette belle occasion, il a relevé que le Gouvernement a adhéré au protocole sur la finance de l’investissement à la suite de la signature apposée par le Chef de l’Etat en 2006. Un acte qui a été suivi par la Loi autorisant la ratification par la RDC au protocole sur la finance et l’investissement de la SADC le 7 juillet 2013 et la ratification elle-même par le Chef de l’Etat le 28 août 2014, ainsi que le dépôt des instruments de ratification le 19 août 2015 au Secrétaire Exécutif de la SADC.

L’objectif de ce protocole consiste donc à favoriser l’harmonisation des politiques des Etats dans les secteurs du financement et de l’investissement afin de les conformer aux objectifs de la SADC. Et ce, en facilitant l’intégration, la coopération et la coordination régionale dans ces secteurs, susceptibles de diversifier et étendre les secteurs productifs de l’économie, d’accroître le commerce intra-régional de manière à réaliser le développement et la croissance durable de l’économie et d’éradiquer la pauvreté.

En vue d’atteindre l’objectif assigné, le protocole a notamment, prévu en son article 16, outre 14 domaines d’actions, la création d’un Fonds de financement des projets de la SADC, qui dit contribuer à la matérialisation de ses objectifs.

Pour ce faire, le Fonds de Préparation et d’Elaboration des Projets (PPDF) est un mécanisme régional de financement qui permettra de financer le développement économique et la croissance durable dans la région. Ce fonds aura 4 domaines d’interventions prioritaires, entre autres, le développement des infrastructures, du secteur industriel, du social, ainsi qu’offrir des facilités pour l’intégration et l’ajustement économique des pays qui en exprimeraient le besoin. Et, le PPDF aura un capital autorisé de 13 milliards USD, assorti d’un capital d’amorçage de 1.2 milliards USD reparti suivant la structure d’actionnariat des 51 % pour les Pays Membres, 37 % aux partenaires internationaux et 12 % pour les privés.

Présentations

Le Ministère des Transports et voies de Communication a présenté trois projets intégrateurs, c'est-à-dire, qui intéressent au moins deux pays membres en matière d’étude de faisabilité pour la réalisation du projet de chemin de fer. Et, Adrien Onawotsho, Attaché d’Etude qui l’a rapporté, a relevé la réalisation entre Kolwezi et Dilolo d’une route longue de 427 km, entendu qu’en Angola, les Infrastructures sont déjà faites, et que des problèmes persistent de l’autre côté. Cela, en vue de permettre l’importation et l’exportation des produits ; le projet Tenke jusqu’à Sakania, pour réhabiliter cette voie de 492 km, capable de faciliter l’exportation des produits miniers par le Sud. Pour les échanges entre la Tanzanie, il propose la réhabilitation du port de Kalemie. N’ayant pas chiffré les projets, il promet que ce sujet sera réglé par la suite, entendu que la distance est connue. Seulement, l’objectif ici consiste à rechercher les fonds pour réaliser les études de faisabilité.

De son côté, Armand Musankishay, Manager à la Banque Centrale du Congo (BCC) a présenté le projet de financement de mise en place de la Centrale des Incidents de Paiement (CIP). ‘’J’aimerais que le Ministère des Finances le retienne en vue de le voir être financé par la SADC vu des divers avantages, tels que le renforcement de confiance’’, dit-il. Cela, d’autant plus qu’il est prévu que cette centrale soit financée par les propres moyens de la BCC, alors qu’il est un sous-projet de la modernisation du système de paiement national qui est déjà soutenu par la BM. Là, il a fallu mettre en place notamment, le système de paiement en temps réel, la chambre de compensation.
Judith Asina
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