*Le Député d’Opposition Clément Kanku a constaté que le Facilitateur désigné par l’Union Africaine pour aider les Congolais à se mettre autour d’une table éprouve de plus en plus des difficultés à mener à bien sa mission. Il sollicite, par conséquent, l’implication directe du Représentant Spécial du Secrétaire Général de l’ONU, Maman Sidikou, le patron de la Monusco.
Contrairement à Edem Kodjo qui peine à convaincre sur sa capacité à rassurer les opposants quant au respect de la Constitution, Maman Sidikou jouit de la faveur de tous les acteurs impliqués dans le dossier. La position du patron de la Monusco est davantage réconfortée par les dispositions de la résolution 2277 du Conseil de Sécurité de l’Onu. Maman devient ainsi la personne la mieux indiquée pour rallier les points de vues des uns et des autres.
De son côté, le patron de la Monusco est conscient de ses responsabilités. Le 16 avril dernier, lors de sa première sortie médiatique après l’adoption de la Résolution 2277, Maman Sidikou avait déclaré qu’il travaillerait sur deux chantiers prioritaires : le fichier électoral et le dialogue politique. A ce sujet, il avait donné des assurances sur le respect de la Constitution. A cette occasion, il révéla avoir eu des discussions avec des membres du Gouvernement et que personne ne lui avait dit que la Constitution serait retouchée. Tout en apportant un soutien au Facilitateur Edem Kodjo, Maman encourageait les différents acteurs concernés par la crise à élaguer les malentendus et à se mettre d’accord autour des thèmes précis à soumettre à la discussion. Une dizaine de jours après sa conférence de presse, le Comité Préparatoire n’a pas encore vu le jour. Edem Kodjo, lui-même, se trouve à Addis-Abeba pour faire rapport. Il faudra attendre son retour à Kinshasa pour qu’on ait des indications sur la composition du Comité Préparatoire. A la Majorité Présidentielle, une liste de 12 noms, constituée essentiellement des caciques du régime, a déjà été transmise au Facilitateur. Côté Opposition, l’UDPS revendique la paternité de la liste. Félix Tshisekedi, Secrétaire national aux Affaires extérieures de l’UDPS, ne veut pas voir des gens qui se réclament de l’Opposition et qui se trouvent au Gouvernement. Il y a, dit-il, des opposants qui ont fait des déclarations en faveur d’une transition. Cela veut dire qu’il y a beaucoup à faire. En attendant, les échéances approchent et la tension monte.
La Pros.
Kinshasa, le 26 avril 2016
N/Réf.:UN/COORD/003/2016 - Transmis copie pour information à :
Monsieur EDEM KODJO
Facilitateur du Dialogue politique
en RD Congo
Concerne : Plan de sortie de crise A Monsieur le Représentant Spécial
du Secrétaire Général des Nations Unies en RD Congo
àKinshasa / Gombe
Monsieur le Représentant Spécial,
Par la présente, nous tenons à vous faire part de ce qui suit :
le processus électoral en RD Congo se trouve dans l’impasse ;
la résolution 2277 du 31 mars 2016 du Conseil de Sécurité des Nations Unies sur la situation en RD Congo se trouve dans l’impasse également ;
l’Union Africaine a désigné Monsieur EDEMKODJO en qualité de facilitateur du Dialogue politique en RD Congo. Cependant, ce dernier est récusé par une frange de l’Opposition politique l’accusant de :
être de connivence avec le pouvoir en place ;
ne pas remplir clairement la mission lui confiée ;
ne pas donner suffisamment le gage du respect de la Constitution, de la préservation de la paix et de l’organisation des élections dans le délai constitutionnel.
Eu égard à ce qui précède, nous sollicitons que vous puissiez vous investir en votre qualité de Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies, à trouver une issue heureuse à la crise qui pointe à l’horizon en tenant compte du facteur temps.
Dans l’attente d’une suite favorable, nous vous prions d’agréer, Monsieur le Représentant Spécial, l’expression de nos sentiments patriotiques.
Honorable KANKU BUKASA wa TSHIBUABUA Clément
Coordonnateur
Déblocage du Dialogue : Clément Kanku demande à Maman Sidikou de voler au secours de Kodjo !
*Le Député d’Opposition Clément Kanku a constaté que le Facilitateur désigné par l’Union Africaine pour aider les Congolais à se mettre autour d’une table éprouve de plus en plus des difficultés à mener à bien sa mission. Il sollicite, par conséquent, l’implication directe du Représentant Spécial du Secrétaire Général de l’ONU, Maman Sidikou, le patron de la Monusco.
Contrairement à Edem Kodjo qui peine à convaincre sur sa capacité à rassurer les opposants quant au respect de la Constitution, Maman Sidikou jouit de la faveur de tous les acteurs impliqués dans le dossier. La position du patron de la Monusco est davantage réconfortée par les dispositions de la résolution 2277 du Conseil de Sécurité de l’Onu. Maman devient ainsi la personne la mieux indiquée pour rallier les points de vues des uns et des autres.
De son côté, le patron de la Monusco est conscient de ses responsabilités. Le 16 avril dernier, lors de sa première sortie médiatique après l’adoption de la Résolution 2277, Maman Sidikou avait déclaré qu’il travaillerait sur deux chantiers prioritaires : le fichier électoral et le dialogue politique. A ce sujet, il avait donné des assurances sur le respect de la Constitution. A cette occasion, il révéla avoir eu des discussions avec des membres du Gouvernement et que personne ne lui avait dit que la Constitution serait retouchée. Tout en apportant un soutien au Facilitateur Edem Kodjo, Maman encourageait les différents acteurs concernés par la crise à élaguer les malentendus et à se mettre d’accord autour des thèmes précis à soumettre à la discussion. Une dizaine de jours après sa conférence de presse, le Comité Préparatoire n’a pas encore vu le jour. Edem Kodjo, lui-même, se trouve à Addis-Abeba pour faire rapport. Il faudra attendre son retour à Kinshasa pour qu’on ait des indications sur la composition du Comité Préparatoire. A la Majorité Présidentielle, une liste de 12 noms, constituée essentiellement des caciques du régime, a déjà été transmise au Facilitateur. Côté Opposition, l’UDPS revendique la paternité de la liste. Félix Tshisekedi, Secrétaire national aux Affaires extérieures de l’UDPS, ne veut pas voir des gens qui se réclament de l’Opposition et qui se trouvent au Gouvernement. Il y a, dit-il, des opposants qui ont fait des déclarations en faveur d’une transition. Cela veut dire qu’il y a beaucoup à faire. En attendant, les échéances approchent et la tension monte.
La Pros.
Kinshasa, le 26 avril 2016
N/Réf.:UN/COORD/003/2016 - Transmis copie pour information à :
Monsieur EDEM KODJO
Facilitateur du Dialogue politique
en RD Congo
Concerne : Plan de sortie de crise A Monsieur le Représentant Spécial
du Secrétaire Général des Nations Unies en RD Congo
àKinshasa / Gombe
Monsieur le Représentant Spécial,
Par la présente, nous tenons à vous faire part de ce qui suit :
le processus électoral en RD Congo se trouve dans l’impasse ;
la résolution 2277 du 31 mars 2016 du Conseil de Sécurité des Nations Unies sur la situation en RD Congo se trouve dans l’impasse également ;
l’Union Africaine a désigné Monsieur EDEMKODJO en qualité de facilitateur du Dialogue politique en RD Congo. Cependant, ce dernier est récusé par une frange de l’Opposition politique l’accusant de :
être de connivence avec le pouvoir en place ;
ne pas remplir clairement la mission lui confiée ;
ne pas donner suffisamment le gage du respect de la Constitution, de la préservation de la paix et de l’organisation des élections dans le délai constitutionnel.
Eu égard à ce qui précède, nous sollicitons que vous puissiez vous investir en votre qualité de Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies, à trouver une issue heureuse à la crise qui pointe à l’horizon en tenant compte du facteur temps.
Dans l’attente d’une suite favorable, nous vous prions d’agréer, Monsieur le Représentant Spécial, l’expression de nos sentiments patriotiques.
Honorable KANKU BUKASA wa TSHIBUABUA Clément
Coordonnateur
Déblocage du Dialogue : Clément Kanku demande à Maman Sidikou de voler au secours de Kodjo !
*Le Député d’Opposition Clément Kanku a constaté que le Facilitateur désigné par l’Union Africaine pour aider les Congolais à se mettre autour d’une table éprouve de plus en plus des difficultés à mener à bien sa mission. Il sollicite, par conséquent, l’implication directe du Représentant Spécial du Secrétaire Général de l’ONU, Maman Sidikou, le patron de la Monusco.
Contrairement à Edem Kodjo qui peine à convaincre sur sa capacité à rassurer les opposants quant au respect de la Constitution, Maman Sidikou jouit de la faveur de tous les acteurs impliqués dans le dossier. La position du patron de la Monusco est davantage réconfortée par les dispositions de la résolution 2277 du Conseil de Sécurité de l’Onu. Maman devient ainsi la personne la mieux indiquée pour rallier les points de vues des uns et des autres.
De son côté, le patron de la Monusco est conscient de ses responsabilités. Le 16 avril dernier, lors de sa première sortie médiatique après l’adoption de la Résolution 2277, Maman Sidikou avait déclaré qu’il travaillerait sur deux chantiers prioritaires : le fichier électoral et le dialogue politique. A ce sujet, il avait donné des assurances sur le respect de la Constitution. A cette occasion, il révéla avoir eu des discussions avec des membres du Gouvernement et que personne ne lui avait dit que la Constitution serait retouchée. Tout en apportant un soutien au Facilitateur Edem Kodjo, Maman encourageait les différents acteurs concernés par la crise à élaguer les malentendus et à se mettre d’accord autour des thèmes précis à soumettre à la discussion. Une dizaine de jours après sa conférence de presse, le Comité Préparatoire n’a pas encore vu le jour. Edem Kodjo, lui-même, se trouve à Addis-Abeba pour faire rapport. Il faudra attendre son retour à Kinshasa pour qu’on ait des indications sur la composition du Comité Préparatoire. A la Majorité Présidentielle, une liste de 12 noms, constituée essentiellement des caciques du régime, a déjà été transmise au Facilitateur. Côté Opposition, l’UDPS revendique la paternité de la liste. Félix Tshisekedi, Secrétaire national aux Affaires extérieures de l’UDPS, ne veut pas voir des gens qui se réclament de l’Opposition et qui se trouvent au Gouvernement. Il y a, dit-il, des opposants qui ont fait des déclarations en faveur d’une transition. Cela veut dire qu’il y a beaucoup à faire. En attendant, les échéances approchent et la tension monte.
La Pros.
Kinshasa, le 26 avril 2016
N/Réf.:UN/COORD/003/2016 - Transmis copie pour information à :
Monsieur EDEM KODJO
Facilitateur du Dialogue politique
en RD Congo
Concerne : Plan de sortie de crise A Monsieur le Représentant Spécial
du Secrétaire Général des Nations Unies en RD Congo
àKinshasa / Gombe
Monsieur le Représentant Spécial,
Par la présente, nous tenons à vous faire part de ce qui suit :
le processus électoral en RD Congo se trouve dans l’impasse ;
la résolution 2277 du 31 mars 2016 du Conseil de Sécurité des Nations Unies sur la situation en RD Congo se trouve dans l’impasse également ;
l’Union Africaine a désigné Monsieur EDEMKODJO en qualité de facilitateur du Dialogue politique en RD Congo. Cependant, ce dernier est récusé par une frange de l’Opposition politique l’accusant de :
être de connivence avec le pouvoir en place ;
ne pas remplir clairement la mission lui confiée ;
ne pas donner suffisamment le gage du respect de la Constitution, de la préservation de la paix et de l’organisation des élections dans le délai constitutionnel.
Eu égard à ce qui précède, nous sollicitons que vous puissiez vous investir en votre qualité de Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies, à trouver une issue heureuse à la crise qui pointe à l’horizon en tenant compte du facteur temps.
Dans l’attente d’une suite favorable, nous vous prions d’agréer, Monsieur le Représentant Spécial, l’expression de nos sentiments patriotiques.
