Moïse Katumbi a été désigné hier dimanche 1er mai candidat commun de l’opposition par la nouvelle plate-forme politique dénommée : Alternance pour la République. C’était lors de la matinée politique organisée à la Foire internationale de Kinshasa (Fikin). Parmi les partis de l’opposition, Katumbi bénéficie du soutien sans faille du président de la Solidarité congolaise pour le développement (Scode), le bâtonnier Jean-Claude Muyambo.

La Solidarité congolaise pour le développement (SCODE) était sur la ligne de front du grand meeting de l’opposition à l’issue duquel l’ex-gouverneur de l’ancien Katanga a été désigné comme candidat commun à la présidentielle de 2016. Pour Cyrille Doe, Secrétaire général de la SCODE, qui a représenté son président national, Jean-Claude Muyambo, Katumbi est le candidat idéal pour l’opposition.
" Nous sommes venus présenter notre candidat unique de l’opposition, c’est Moise Katumbi Chapwe. Nous le soutenons dans une plate-forme qu’on appelle : Alternance pour la République (AR). C’est une plateforme qui vient de naitre. Muyambo, le président national de la SCODE, lui, est toujours en prison depuis plus d’une année. Il a été incarcéré arbitrairement pour l’empêcher à fonctionner " politiquement ", ndlr. ", a-t-il déclaré à la fin du meeting.
Parlant du choix de la SCODE, Cyrille Doe a affirmé que le choix de Moïse Katumbi est justifié. " Quand il était gouverneur, c’était un exemplaire. Il était l’échantillon de tous les gouverneurs. Car, il les a incités à travailler. ", a-t-il expliqué. Avant de rappeler l’impératif d’organiser les élections dans le délai. "Nous, entant que vrais Congolais, nous voulons qu’il y ait des élections au pays. Nous n’avons pas peur des scrutins. Nous nous y sommes préparés. Nous, nous suivons la Constitution. Ceux qui la bafouent, ce sont ceux-là qui ne veulent pas aller aux élections parce qu’ils n’ont pas d’autres candidats à présenter. Mais nous nous disons qu’il y aura des élections en 2016 ", a insisté Cyrille Doe.
Des centaines de militants de la SCODE ont répondu présents à cette invitation de l’AR. A côté d’eux, des centaines d’autres militants de 16 partis d’opposition qui composent, jusqu’ici, cette nouvelle plate-forme politique, dirigée par Delly Sessanga, président de l’Envol.
Didier KEBONGO
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