*Avec la complicité des trois lobbyistes américains, tous pro-Katumbi, ce ténor du G7 vient de montrer à la face du monde son penchant irrésistible pour une politique de caniveau. Loin de proposer un projet alternatif pour le peuple congolais – encore faudrait-il qu’il en eusse la mesure – Olivier Kamitatu conçoit et débite, avec un aplomb inégalé, des contre-vérités pour discréditer le pouvoir en place en tissant son mensonge avec du fil blanc

*Pour la Monusco, cette information est erronée, d’autant plus qu’en Rdc, elle a un mandat clair qui ne fait aucunement mention de transmission de noms à une quelconque institution pour sanction. Elle dénonce par la même occasion ces allégations et demande aux médias d’éviter tout amalgame et de s’en tenir à la déontologie et l’éthique du travail de journaliste, qui demande une vérification des faits.

« Mieux vaut un Satan que l’on connait, qu’un ange qu’on ne connait pas », indique un adage populaire qui s’applique textuellement à ce gros mensonge débité par un ancien membre de la Majorité Présidentielle, en la personne d’Olivier Kamitatu. La MP qui connaît la qualité et le comportement de ses anciens partenaires, doit s’en méfier et éviter à ce que leur activisme ne nuise à ses actions.

Sinon, depuis que la classe politique ne s’est pas accordée sur un calendrier consensuel, suite au refus répété de l’Opposition, le processus électoral se trouve grippé et c’est ensemble qu’il faut assumer cette responsabilité. C’est aussi ensemble qu’il faut trouver une solution pour l’organisation des élections en République démocratique du Congo. D’où l’idée salutaire du Président de la République de convoquer un dialogue politique national et inclusif, avec pour objectif d’élaborer une feuille de route, afin de permettre l’avancée du processus électoral.

Selon des sources proches de la CENI, cette institution d’appui à la démocratie n’attend que le consensus à dégager  par la classe politique lors de ce grand rendez-vous pour publier le calendrier électoral. Mais tabler à ce niveau  sur une certaine mauvaise foi du Gouvernement de la République à organiser les élections, ça ne peut être qu’une méconnaissance flagrante des réalités congolaises. Qui ne se rappelle pas de tous les défis dont l’actuelle CENI fait face ? Pouvons-nous aller aux élections sans enrôler les nouveaux majeures ? Peut-on ignorer les Congolais de la diaspora ?

Des complicités américaines

En scrutant cette information, il s’est avéré que  dans cette entreprise de déstabilisation du pays et de ses institutions, ce ténor du G7 et ancien membre de la Majorité Présidentielle a bénéficié de la complicité des trois lobbyistes. Voilà qui démontre à la face du monde son penchant irrésistible pour une politique de caniveau. Loin de proposer un projet alternatif pour le peuple congolais – encore faudrait-il qu’il en eusse la mesure – Olivier Kamitatu clame des contre-vérités pour discréditer le pouvoir en place en tissant son mensonge avec du fil blanc.

Jusque-là, l’on ne voit pas par quelle magie, ou bien pour quelles raisons le Sénat américain va se permettre d’indexer ces 38 personnalités. Toutefois, ceux qui savent lire les signes du temps se rendront vite à l’évidence que la dernière marche organisée par l’Opposition Congolaise ne l’a pas été pour le simple plaisir de manifester contre l’arrêt de la Cour constitutionnelle ou se solidariser à la misère de la population de Beni, dans la province du Nord-Kivu.

Le mobile était ailleurs. En effet, il fallait non seulement changer volontairement d’itinéraire, mais provoquer la police pour qu’elle soit débordée et soit obligée de pose des actes incontrôlés. Heureusement que cette police a été professionnelle et l’objectif inavoué ne s’est pas réalisé. Pire, l’opposition s’est vite perdue dans le bilan. L’Opposition, voire le G7 doit encore fouiller pour trouver d’autres éléments de preuve.

La Monusco réagit

Cette façon de procéder de certains opposants congolais en pane de discours, n’a pas laissé indifférente la Monusco, qui qualifie cette information d’être erronée.  « La MONUSCO a un mandat clair qui ne fait aucunement mention de transmission de noms à une quelconque institution pour sanction », indique un communiqué parvenu à la rédaction du Journal L’Avenir. La MONUSCO dénonce donc ces allégations et demande aux médias d’éviter tout amalgame et de s’en tenir à la déontologie et l’éthique du travail de journaliste, qui demandent une vérification des faits.

A ce jour, la Monusco demeure le partenaire incontestable du Gouvernement congolais, non seulement à travers la traque des forces négatives à l’Est du pays, mais aussi à travers le soutien logistique à apporter au processus électoral. Dans ce sens, un tel partenaire ne peut jamais jouer un double jeu. Dire que l’ONU participe à la rédaction de cette liste, ne peut qu’être très mal vu aux yeux de ceux-là qui se battent jour et nuit pour que le pays se stabilise.

L’Avenir
LIENS COMMERCIAUX

[VIDEOS][carouselslide][animated][20]

[Musique][vertical][animated][30]

 
Top