Les populations les moins aisées sont les plus grandes bénéficiaires de la stabilité du cadre macroéconomique, affirme le premier ministre Augustin Matata Ponyo dans son livre intitulé « Pour un Congo émergent ». Selon l’auteur, lorsque le prix augmente ou que la monnaie nationale se déprécie, ce sont ceux qui perçoivent leur revenu en francs congolais, généralement non indexé au coût de la vie, qui en paient le prix le plus fort.

Les cordonniers, les enseignants, les fonctionnaires, les  maraîchères et les étudiants profitent de la stabilité macroéconomique, écrit-il. Une croissance forte, une inflation maitrisée et la stabilité monétaire, c’est un panier de la ménagère moins cher, souligne le Premier ministre, ajoutant que la croissance contribue à créer des emplois.

Lorsqu’il a pris ses  fonctions en février 2010, le Premier ministre dit qu’il  lui a paru indispensable, après un état des lieux du fonctionnement des finances publiques, d’intensifier la dynamique des réformes pour une meilleure gouvernance.

Sa conviction, souligne-t-il, était que les finances publiques, comme partout ailleurs dans les Etats modernes, doivent véritablement constituer un outil de création  des conditions de vie meilleure, et stimuler une croissance économique forte et partagée.

Si les finances publiques sont mal gérées, le développement s’éloigne, et les discours patriotiques n’y pourront rien. En revanche, si les finances publiques sont bien gérées, le développement économique s’invite volontiers et résiste  à toutes sortes d’initiatives préjudiciables à l’économie, note Augustin Matata.

C’est dans ce cadre,  précisé-t-il, que la stratégie des réformes des finances publiques a été finalisée et adoptée par le gouvernement en mars 2010.  C’est ainsi, selon lui, que certaines innovations techniques ont été introduites, dont la loi relative aux marchés publics en avril 2010, l’ordonnance –loi portant institution de la TVA (taxe sur la valeur ajoutée) en août 2010, l’ordonnance-portant nouveau code des douanes  publiques de juillet 2011.

Cette dernière loi innove dans la gestion des finances publiques, par une gestion axée sur les résultats (GAR). La GAR impose désormais à tout gestionnaire des crédits  une obligation de résultat, indique l’auteur. « En effet, cette stratégie de réforme des finances publiques s’est appuyée sur des études diagnostiques réalisées avec l’assistance de nos partenaires au développement », précise Matata. Il soutient que le diagnostic posé a permis d’identifier les principales faiblesses.

C’est ainsi que cette stratégie s’est orientée vers deux objectifs majeurs, à savoir : refonder les finances publiques dans un cadre juridique moderne,  et réaffirmer la place centrale du budget dans la mise en œuvre de la politique économique et sociale du gouvernement, plus particulièrement dans la gestion des deniers publics tant au niveau du pouvoir central que des provinces.

Sur base de ce diagnostic  partagé, cette stratégie a donc constitué un référentiel unique pour les acteurs nationaux et les partenaires au développement, afin que leurs contributions forment une dynamique indispensable à la réussite des réformes impulsées, conclut-il partiellement.
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