L’ambassadeur de la République d’Angola en RDC, José Joâo Manuel, a déclaré que le gouvernement de son pays est favorable à une enquête sur l’expulsion des Congolais de son pays tel qu’il a été réclamé par le gouvernement, à l’issue des échanges jeudi à Kinshasa avec le vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangères et de l’intégration régionale, Léonard She Okitundu.

Le diplomate angolais est venu répondre à l’invitation lui lancé mercredi par le chef de la diplomatie congolaise.
" Je suis en congé, j’étais obligé d’interrompre ce congé pour venir voir les autorités congolaises pour gérer la situation qui a surgi en Angola", a-t-il dit.
"Les autorités angolaises sont prêtes pour toute contrevérité que les autorités congolaises pensent faire pour le problème d’expulsion et le gouvernement angolais n’a pas peur de l’enquête réclamée par les autorités congolaise ", a-t-il également déclaré.
Il a laissé entendre que le gouvernement de son pays avait lancé l’opération d’expulsion des étrangers illégaux qui exploitent illégalement les diamants et d’autres minerais dans les zones minières afin de réorganiser son économie. Cette opération, a-t-il dit, ne concerne pas seulement les Congolais mais plusieurs autres nationalités, à savoir, les Israélites, les Sénégalais, les Maliens, les Sud-africains. Cependant, le nombre le plus important était constitué par les Congolais, environs 250.000 personnes
L’homme d’Etat angolais a dit que les autorités de son pays n’avaient pas d’avance le nombre exact de personnes qui étaient dans les zones minières. Après une enquête menée dans ces zones, les autorités se sont rendu compte qu’il y en avait plusieurs nationalités. C’est pour cela, l’Angola ne pouvait pas informer le gouvernement congolais sur l’opération d’expulsion.
Toutefois, il a soutenu que le gouvernement angolais avait prévenu tous les Angolais que ceux qui devaient s’en prendre aux étrangers subiront la rigueur de la loi. Les étrangers résidant à Luanda, à Cabinda et dans d’autres villes angolaises ne sont pas touchés, a-t-il ajouté.
A une question sur la brutalité administrée aux Congolais lors de leur expulsion, le diplomate angolais a dit que "Nous devons faire attention aux réseaux sociaux. Toutes les informations que nous voyons dans les réseaux sociaux ne correspondent pas à la réalité".
Selon lui, le gouvernement a agi de la sorte parce que les gens qui ont été retirés des zones minières exploitaient illégalement les diamants et d’autres minerais. "Je regrette ce qui s’est passé, je répète qu’il n’y a pas eu brutalité ni barbarie et même après les enquêtes, on se rendra compte qu’il n’y a pas eu barbarie ", a-t-il souligné en substance.
Le chef de la diplomatie congolaise avait convoqué mercredi l’ambassadeur de la République d’Angola qui était absent de Kinshasa. Il avait transmis par voie officielle de notes verbales, l’indignation et les vives protestations du gouvernement de la RDC conformément aux us et coutumes diplomatiques au sujet de l’expulsion massive des Congolais en Angola.
Le vice-Premier ministre Leonard She Okitundu avait invité le même jour, le gouvernement de la République d’Angola à se ressaisir et à diligenter des enquêtes approfondies pour établir les responsabilités sur cette expulsion massive des Congolais, lors d’un point de presse au Salon rouge de son ministère. ACP
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