Le grand frère de l'ancien gouverneur du Katanga affirme être le vrai propriétaire de l'immeuble qui lui vaut aujourd'hui cette condamnation à de la prison ferme.

Pour Raphael Katebe Katoto, derrière cette affaire de spoliation et de faux et usage de faux se cache la main noire du pouvoir.

Face à cet imbroglio, les avocats du grec Emmanouil Alexandros Stoupis ont tenu à fixer l'opinion.

"... Il s'agit d'une affaire privée entre un expatrié propriétaire avéré et un spoliateur, et qui n'a rien à avoir avec les faits politiques, tel que tentent de l'insinuer certains agitateurs.", a déclaré le bâtonnier Mbere Moba, avocat de l'accusation.

Qui a démontré que l'acte de vente établi le 1er septembre 1998 et ayant permis à l'ancien gouverneur l'obtention du certificat d'enregistrement en 2002 est faux car établi avec une fausse signature de madame Vosnakis Katina (mère du plaignant et propriétaire de l'immeuble), décédée en 1997.

D'après l'accusation, "toutes les démarches en vue d'un arrangement à l'amiable entre les deux parties avant de saisir la justice, sont restées sans succès".

Absent de RDC, Moïse Katumbi a été condamné à trois ans de prison et au paiement d'une amende d'un million de dollars.

Raphael Katebe Katoto affirme, documents en sa possession à l'appui, que "ce bâtiment est ma propriété depuis 1976. Moise n'avait que 12 ans quand je l'ai acquis".

Les partisans de Moïse Katumbi, candidat déclaré à la prochaine élection présidentielle, critiquent "une instrumentalisation politique de la justice", pour l'empêcher de prendre part au scrutin.


Par Dominique Dinanga
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