
Dans un communiqué publié sur le site internet de la CPI, on apprend que l'accusation et la défense ont la possibilité d’interjeter appel de la peine au motif d'une disproportion entre celle-ci et les crimes. Les avocats de Bemba se sont immédiatement engouffrés dans la brèche. Ils entendent obtenir une éventuelle réduction de la peine. L’accusation peut aussi interjeter appel, compte tenu du fait que la procureure Bensouda avait requis au minimum 25 ans de réclusion.
Des experts affirment qu’en appel, il n’est pas possible de majorer la peine déjà fixée. Ce sera pour infirmer ou confirmer la sentence rendue.
Les juges de la CPI, pendant ce temps, détiennent des preuves que Bemba était au courant des crimes commis par ses miliciens en Centrafrique et qu’il les aurait même encouragés.
Les proches de Bemba croient encore au miracle.
Eve Bazaiba, Secrétaire général du MLC, a dénoncé ‘’la politisation de la CPI’’. Marie Louise Efekele, membre de la diaspora congolaise et cadre du MLC, ne perd pas espoir.