
D’ailleurs, on a appris que ses avocats ont déposé une plainte au Tribunal de paix de Kamalondo contre le Grec Alexandros Stoupis qui dispute à Moïse la propriété de l’immeuble situé au numéro 6 et n°8, au croisement des avenues Mahenge et Kato, dans la Commune de Kampemba à Lubumbashi.
Si Katumbi détient effectivement les preuves que l’immeuble à problème appartient à son frère aîné Katebe Katoto, il n’a qu’à les apporter devant les juges. Sa version des faits est contestée par Emannouil Alexandros Stoupis qui a obtenu, dernièrement, du Tripaix de Kamalondo, un jugement favorable. Les juges, pourtant, se sont montrés tendres dans la fixation de la peine. Le ministère public avait requis 5 années de privation de liberté. Mais, le Tripaix de Kamalondo n’a retenu que 3 ans, c’est-à-dire, 36 mois. C’est à la fois peu et trop pour ruiner une carrière politique. Actuellement, Moïse Katumbi est en déplacement à Londres en convalescence. Aussitôt qu’il mettra le pied sur le sol congolais, il devra aller directement en taule. Il pourra, alors, introduire une demande de liberté provisoire. Les choses, dans tous les cas, ne sont pas si simples pour le prévenu Katumbi. Toutefois, on rappelle qu’Emmanouil Alexandros Stoupis avait, par citation directe, attrait Katumbi devant le Tribunal de Paix de Kamalondo. Malheureusement, pour Katumbi, il a brillé par une absence injustifiée. «Ce dernier n’a été ni présent, ni représenté, quoi que régulièrement signifié de l’exploit introductif d’instance», déclarait un avocat de la partie civile. Content de son exploit, l’avocat ajoute : « La condamnation de Katumbi résulte d’une longue instruction et investigation menées tant sur les faits que sur les pièces dont il se prévalait dans le litige immobilier qui l’a opposé, depuis des années, à Monsieur Emmanouil Alexandros Stoupis. Il s’est avéré que tous les documents en possession de Monsieur Katumbi porteraient des signatures des personnes qui étaient déjà décédées au moment et à la date dite de l’établissement desdits documents».
L’acte faux a été saisi pour que celui-ci, entaché de plusieurs irrégularités, ne serve plus.