Le Ministre de l’Environnement, Conservation de la Nature et Développement durable, Robert Bopolo, a été face aux ambassadeurs des pays occidentaux. Il les a exhortés à faire un lobbying pour la cause de la RDC, d’une part et, de l’autre, dans la participation encore plus active dans la mobilisation des ressources financières pouvant lui permettre de développer toute une industrie dans le secteur de l’environnement. Son souci le plus ardent est de faire bénéficier au peuple congolais et au monde entier la potentielle richesse environnementale de la RD. Congo. Ainsi, cette initiative, du reste appréciée par les diplomates, lui a permis de communiquer dans un esprit de partenariat, ses objectifs, son action et les contraintes qu’il rencontre au summum de son ministère dans le nouveau contexte post COP21 qui regorge les opportunités et des défis qui découlent du consensus universel sur les questions climatiques obtenu à Paris fin de 2015.

C’est dans le contexte de la mise en œuvre des engagements pris par les pays signataires de l’accord universel de COP21 que le Ministre de l’Environnement a réuni, dans la salle Est 1 de l’immeuble du Gouvernement, le vendredi 10 juin 2016, les représentants des pays occidentaux. Pour arriver à concrétiser ces engagements, le ministre Robert Bopolo a estimé qu’il faudrait dès maintenant préparer un plan pour les respecter. Cette préparation, dit-il, suppose des appuis financiers, matériels et techniques. Ainsi, puisant dans sa vision managériale pour y parvenir, il a jugé intéressant de réunir l’ensemble des représentants des pays occidentaux accrédités en RDC pour échanger franchement avec eux sur des pertinents sujets du changement climatique.

Le ministre de l’Environnement s’est appuyé sur l’Accord de Paris pour donner un nouvel élan sur le plan politique, économique et environnemental. Cet accord de Paris constitue, pour lui, une source d’espérance pour les pays pauvres, moins avancés.

A cet effet, la RDC, considérée comme une puissance environnementale, souhaite bien profiter au maximum des avantages et bénéfices issus de cet accord de Paris. «Nous ne pourrions pas obtenir en étant isolé. Nous pensons que c’est des choses qu’il faut discuter avec les partenaires de la RD. Congo. Puisque nous sommes entre pays amis, le contexte nous oblige une coopération fructueuse avec les différents pays occidentaux afin de comprendre ce que chacun veut faire», a-t-il fait savoir.

Il a été question pour le ministre de présenter les défis et actions qu’il s’est assigné dans le contexte de COP21. Il a, par ailleurs, saisi cette opportunité pour échanger sur les problèmes multiformes liés à la mise en œuvre des objectifs à atteindre. Mesurant le capital environnemental de la RDC qui est peu valorisé, alors qu’il aurait pu générer des moyens au pays afin de faire face aux défis, il fonde son espoir sur l’adhésion des pays occidentaux à l’accompagner dans les efforts qu’il fourni pour relever le domaine de développement environnemental. Il a souhaité dépasser l’étape de discours à celle des actes concrets comme réponse aux préoccupations de la RDC en rapport avec le changement climatique et à la contribution à l’accord de Paris.

«Je suis de ceux qui pensent que si la RD. Congo dispose d’un capital environnemental parmi les plus importants au monde, l’équité aurait recommandé que notre pays fût également compté parmi les Nations qui bénéficient des appuis les plus importants pour les services environnementaux de premier plan qu’elle offre à la planète», plaide Bopolo. Mais, hélas ! Il fait constater que tel n’est pas le cas. Il ajoute : «J’espère néanmoins que grâce à nos bons rapports et à votre sensibilité en tant que résident en RD. Congo, vous nous aiderez à équilibrer cette équation».

Pour bien passer son message, il a articulé son exposé en six thématiques et sur le secteur de l’assainissement.

A titre indicatif, il évoqué les retombées de la ratification et stratégies de mise en œuvre des Accords de Paris. A ce sujet, il a dit aux ambassadeurs que sur le plan financier, la RDC a confirmé sa volonté de drainer les financements climatique. Sur le plan énergétique, Il a démontré que toutes les simulations actuelles pour déployer une telle capacité énergétique sur le continent à moyen ou à long terme impliquent le potentiel hydroélectrique de la RDC. Sur le plan de la diplomatie multilatérale, la RDC a joué à Paris un rôle important dans l’avancement des intérêts régionaux au sein de différents groupes de négociations. « La RDC a besoin de votre accompagnement », dit-il.

Dans l’ensemble de réplique, les ambassadeurs ont salué l’initiative. Ils ont promis de soutenir le Ministre Bopolo dans les différentes pistes pour arriver à obtenir gain de cause. Mais souhaitent que soit maintenu le moratoire sur la déforestation et l’accélération de la mise en œuvre de la cartographie et l’insertion dans le programme de l’enseignement le cours sur l’environnement.

Pour terminer cette rencontre riche et fructueuse, Robert Bopolo a procédé à la remise des cadeaux aux Chefs des corps diplomatiques des pays occidentaux.
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