
Dans son discours inaugural du conclave, Tshisekedi Etienne, Président de l’Udps, a circonscrit le cadre de cette conférence : « Pour discuter et échanger entre patriotes congolais sur la crise politique grave qui paralyse notre pays et ainsi proposer les solutions pour conjurer le chaos qui se profile à l’horizon. Notre longue lutte a toujours visé l’instauration d’un Etat de droit démocratique dans lequel notre peuple exerce sa souveraineté, et par là, la justice et la bonne gouvernance qui induisent le progrès social et le bien-être de tous les Congolais. L’objectif poursuivi par cette Conférence est d’arrêter ensemble les stratégies pour mettre fin à cette crise et épargner au pays un chaos généralisé. Cette Conférence doit offrir des perspectives nouvelles et un nouvel espoir au peuple congolais ». Plus d’une centaine d’acteurs politiques et de la société civile ont répondu à l’invitation d’Etienne Tshisekedi. Les coalitions de l’opposition comme le G7 et la dynamique de l’opposition ont été représentées. Les participants ont également mise en place un comité de sages placé toujours sous la direction d’Etienne Tshisekedi et qui sera secondé par un organe technique chargé de la coordination de l’action de l’opposition congolaise.
Des participants
Inculpé pour atteinte à la sécurité d’Etat, Moïse Katumbi a été représenté par ses conseillers. Ceux-ci exigent la mise en liberté de membres de l’opposition er de la société civile. Vital Kamerhe n’était pas représenté à ces assises. Ewanga, lui, a signé l’accord, à titre personnel. Le MLC de Jean-Pierre Bemba n’a envoyé aucune représentation. Présent aussi à ce conclave, Olivier Kamitatu, propose, lui, un rassemblement autour d’un plan d’action en vue de trouver une voie commune pour faire plier la dictature en RDC. Le « Rassemblement pour le respect des valeurs républicaines » s’oppose avec une grande fermeté à l’idée qu’elle qualifie de « Saugrenue » du référendum. « On ne change pas une constitution à la fin d’un mandat », a déclaré un participant.
Elle juge Kodjo comme un proche du pouvoir.