Des notables de Lodja, dans la province du Sankuru, dénoncent l’insécurité grandissante qui caractérise la gestion amateuriste de l’Administrateur du Territoire. Il s’illustre, selon ces notables, par des suspensions illégales des Chefs de Groupement et, surtout, par des tracasseries administratives injustifiées. L’Administrateur du Territoire de Lodja a, par exemple, suspendu de leurs fonctions, deux Chefs de Groupement sans motif valable. On cite Welo Walodi et Kunga wa Kunga. L’un d’eux est accusé de sorcellerie depuis près de trois ans. Une accusation, évidemment, sans preuve écrite qui cause, pourtant, d’énormes dégâts parmi la population du Territoire de Lodja. Un notable de Lodja du nom de Gilbert Lokenye, exaspéré, a décidé d’adresser une lettre ouverte à l’Administrateur, lettre dans laquelle il dénonce tous ses égarements. Gilbert Lokenye ne conçoit pas un avenir politico-administratif certain pour l’AT de Lodja. Ce dernier, d’ailleurs, n’a pas tiré de leçons de la gestion catastrophique de ses nombreux prédécesseurs. Parmi lesquels, Lukakao, Albert Nzele, Sylvain Djonga Otshudiema, Mvila Sylvain, etc. Tous ces anciens Administrateurs du Territoire ont quitté leurs postes à cause de leur immixtion dans les affaires coutumières de la Chefferie de Lutshimba. L’auteur de la lettre ouverte adressée à l’Administrateur du Territoire de Lodja ne se fait aucune illusion. Le destinataire de sa lettre partira un jour ou l’autre. « La nuit a toujours été longue, mais elle finit par disparaître. Si hier, c’était x ou y, aujourd’hui c’est z et demain le tour d’un autre ». Une sorte de déterminisme qui voudrait que dans les mêmes conditions, les mêmes causes produisent toujours les mêmes effets. Le notable Gilbert Lokenye espère que les autorités compétentes du pays, ayant les affaires coutumières dans leurs attributions, vont s’intéresser à l’instabilité du pouvoir coutumier dans la Chefferie de Lutshimba. Vaux mieux prévoir que guérir. Une intervention de la hiérarchie permettrait aux habitants de la Chefferie de Lutshimba de continuer à vaquer librement à leurs occupations quotidiennes. Personne n’a intérêt à entretenir un climat malsain aux conséquences incalculables.
Lodja : l’Administrateur du Territoire interpellé !
Des notables de Lodja, dans la province du Sankuru, dénoncent l’insécurité grandissante qui caractérise la gestion amateuriste de l’Administrateur du Territoire. Il s’illustre, selon ces notables, par des suspensions illégales des Chefs de Groupement et, surtout, par des tracasseries administratives injustifiées. L’Administrateur du Territoire de Lodja a, par exemple, suspendu de leurs fonctions, deux Chefs de Groupement sans motif valable. On cite Welo Walodi et Kunga wa Kunga. L’un d’eux est accusé de sorcellerie depuis près de trois ans. Une accusation, évidemment, sans preuve écrite qui cause, pourtant, d’énormes dégâts parmi la population du Territoire de Lodja. Un notable de Lodja du nom de Gilbert Lokenye, exaspéré, a décidé d’adresser une lettre ouverte à l’Administrateur, lettre dans laquelle il dénonce tous ses égarements. Gilbert Lokenye ne conçoit pas un avenir politico-administratif certain pour l’AT de Lodja. Ce dernier, d’ailleurs, n’a pas tiré de leçons de la gestion catastrophique de ses nombreux prédécesseurs. Parmi lesquels, Lukakao, Albert Nzele, Sylvain Djonga Otshudiema, Mvila Sylvain, etc. Tous ces anciens Administrateurs du Territoire ont quitté leurs postes à cause de leur immixtion dans les affaires coutumières de la Chefferie de Lutshimba. L’auteur de la lettre ouverte adressée à l’Administrateur du Territoire de Lodja ne se fait aucune illusion. Le destinataire de sa lettre partira un jour ou l’autre. « La nuit a toujours été longue, mais elle finit par disparaître. Si hier, c’était x ou y, aujourd’hui c’est z et demain le tour d’un autre ». Une sorte de déterminisme qui voudrait que dans les mêmes conditions, les mêmes causes produisent toujours les mêmes effets. Le notable Gilbert Lokenye espère que les autorités compétentes du pays, ayant les affaires coutumières dans leurs attributions, vont s’intéresser à l’instabilité du pouvoir coutumier dans la Chefferie de Lutshimba. Vaux mieux prévoir que guérir. Une intervention de la hiérarchie permettrait aux habitants de la Chefferie de Lutshimba de continuer à vaquer librement à leurs occupations quotidiennes. Personne n’a intérêt à entretenir un climat malsain aux conséquences incalculables.