Tout homme est mortel. Hélas ! Quoique prêtre et homme d’Etat, Muholongu Malumalu Apollinaire était un être humain. Après s’être battu contre la maladie, il a été arraché aux siens, selon les insondables voies de l’Eternel, le 30 juin dernier, à Dallas, aux Usa. C’est le 22 juillet 1961 qu’il avait vu le jour. Il s’en est donc allé, quelques jours, 22 précisément avant son 55ème anniversaire sur cette terre. De 1961 à 2016, celui que tous appelaient abbé Malumalu a eu un parcours d’une richesse assez particulière. Enfant aimé, il sera un des élèves puis étudiants brillants. Notamment, dans différents grands séminaires où l’appel de Dieu pour la vocation de prêtre l’a amené. Parcours qui permet que le 15 juillet 1986 qu’il soit ordonné prêtre. Doctorant dans des prestigieuses universités à travers le monde, curé entre 1993 et 1996 de la paroisse de Monestier-de-Clermont, dans le diocèse de Grenoble avec 11 paroisses à sa charge dans la ville des Alpes au sud-est de la France. Prêtre catholique, scientifique, recteur d’Université, éminent Professeur d’Universités, acteur de la paix,…Malumalu avait plusieurs tours sous sa manche. Mais, il est surtout connu pour avoir assuré la présidence de la Commission Electorale Indépendante pendant le cycle électoral 2006. Cela lui a valu, en suite, une qualité d’Expert International et Gestionnaire des élections. Des joutes électorales, il allait encore les assurer au pays de ses ancêtres, le Congo-Kinshasa. Où a-t-il revêtu, de juin 2013 à octobre 2015, la qualité de président de la CENI pour organiser la brochette d’élections en RDC. Malheureusement, la vie en avait décidé autrement. Et, le verdict se trouve à présent sans appel. La nouvelle a suscité nombre de réactions au sein de l’opinion publique tant nationale qu’internationale. Le Congo-Kinshasa a été touché. La nation est en deuil.

Dans cette édition, La prospérité vous offre un zoom sur la vie de cette personnalité et vous livre, dans la chute, les avis des personnalités de tous bords sur ce dernier. Le programme des funérailles sera, d’après des sources officielles, publié très prochainement.

La Pros.

I. Biographie
L'abbé Apollinaire Malumalu Muholongu, né le 22 juillet 1961 à Muhangi (territoire de Lubero) et mort le 30 juin 2016 à Dallas (Texas) aux Etats Unis, est un prêtre catholique, un activiste et un homme d’État de la République démocratique du Congo. Il était président de la Commission électorale indépendante pendant l'élection présidentielle de 2006 en République démocratique du Congo puis entre juin 2013 et octobre 2015, Président, une fois de plus de la commission électorale nationale indépendante Originaire du Nord-Kivu, Apollinaire Malumalu appartient à l’ethnie Nande.
Après ses études primaires à l’école primaire Ndaruha de Muhangi (école de garçons), Apollinaire MALUMALU débute ses études secondaires au petit séminaire Tumaini Letu (St Joseph) de Musienene et les terminent (6ème littéraire) au Collège Pie X (Institut Kambali) de Butembo en 1977-1978.
Il est admis au Grand séminaire interdiocésain de Murhesa en 1978durant 6 ans dont il a passé une première année de philosophie à Beni-Paida.
De 1979 à 1986, étudiant remarquable au Grand Séminaire Saint Pie X de Murhesa (Bukavu), il assume successivement les tâches d’organiste second, bibliothécaire second, puis organiste titulaire et bibliothécaire titulaire jusqu’à la fin de sa formation sacerdotale. Ses performances personnelles étaient obligeantes au point qu’il pouvait conserver un poste au-delà d’une année académique.
Il obtiendra un doctorat en sciences politiques à l’université de Grenoble-II (université Pierre-Mendès-France) en 1988, ainsi que plus tard une maîtrise en sciences des droits de l’homme, et un diplôme d’études approfondies en sciences politiques, en philosophie et en théologie à Lyon.
Entre 1993 et 1996, il est curé de la paroisse de Monestier-de-Clermont, dans le diocèse de Grenoble avec 11 paroisses à sa charge dans la ville des Alpes au sud-est de la France.
En 1997, il revient en RDC, où il occupera la fonction de vice-recteur puis de recteur à l’université du Graben à Butembo. Il y est également président du Consortium agriculture urbaine de la Ville.
En 2003, il est nommé à la tête de la Commission électorale indépendante, chargé de superviser l’enrôlement des électeurs et de l’organisation des différentes élections devant se tenir en RDC en 2005 et 2006.
Fin 2007, il est notamment chargé des travaux préparatoires de la Conférence de Goma en vue d'une issue à la guerre du Kivu.
Le 20 mars 2008, il reçoit un doctorat honoris causa de l'université de Liège pour avoir réussi à organiser des élections démocratiques et transparentes dans la République démocratique du Congo, qui était alors un pays très instable
En 2011, le Comité permanent des évêques membres de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) nomme l'abbé Malumalu, ancien président de la Commission Électorale Indépendante, Directeur général de l'Institut Panafricain Cardinal Martino pour l'enseignement social de l'Église fondé en 2009 pour fonctionner au sein de l'université catholique du Congo. En octobre 2015, il démissionne de la présidence de la Céni pour raisons de santé. Le 1er juillet 2016, SIKULIPALUKU Melchisédech, évêque du diocèse de Butembo-Beni où il était incardiné, annonce sa mort la veille à Dallas, aux États-Unis.
II. Abbé Malumalu : Prêtre Catholique
Ordonné prêtre du Diocèse de Butembo-beni à Muhangi, le 15 juillet 1986 par Monseigneur Kataliko.
Il a passé sa vie de séminariste en toute humilité et avec une grande disponibilité. Ainsi, pour des dispositions futures d’ordre pastoral, il était de coutume qu’en plus des études, chaque année académique tout séminariste apprenne un métier. Les métiers les plus en vue étaient : la mécanique, la menuiserie, la maçonnerie, la reliure, la couture, l’apiculture, le jardinage et les arts culinaires. L’Abbé Apollinaire MALUMALU se distingue dans la reliure, ce qui préfigure sa passion pour le livre et pour la lecture, tant il est entendu qu’il pratique aussi un peu de mécanique. Il se verra dispensé des autres métiers pour la charge particulière de bibliothécaire.
Séminariste équilibré, il joue en deuxième division dans l’équipe de football du Grand séminaire, et il est même retenu en première division dans l’équipe de tennis aux côtés de Shanyungu (Goma), Tumba Liévin (Kasongo) et Malambo Arsène (Butembo-Beni).
Organiste : il s’avère que le Père Théodore Belmans cherche à réorganiser cette tâche en défaillance au grand séminaire ; il sélectionne 10 séminaristes affichant une certaine aptitude en la matière. Il les forme et, au bout de trois mois, Apollinaire est retenu parmi les quatre premiers dont il est le meilleur. Devançant les autres, il se fait nommer organiste second en 1981-1982. L’année suivante, il est non seulement l’organiste titulaire, chef de la bibliothèque, mais aussi chef du service de reliure. De quoi comprendre qu’il n’avait le temps d’apprendre ses matières qu’en lisant à la bibliothèque et certes aussi à des heures indues.
Prêtre : il est ordonné le 15 juillet 1986 avant d’avoir ses 25 ans comme requis par le droit canonique. Issu d’une promotion de cinq séminaristes de son diocèse (dont les abbés Lughutu, Soly, Maboko et Nzotoka), il est traumatisé par la longue attente des documents pontificaux autorisant son ordination une semaine avant ses 25 ans, car il verra ses condisciples ordonnés tour à tour, chacun dans sa paroisse d’origine, pendant qu’il attendait son tour. Chaque prêtre passait lui donner une version personnelle de cette longue attente. Il en était sorti très amaigri tel qu’en témoigne cette photo, entouré de l’équipe de protocole au lendemain de son ordination.
A peine ordonné, son évêque, Mgr KATALIKO d’heureuse mémoire, le nomme vicaire à la paroisse cathédrale Mater ecclesiae de Butembo, d’où il partira pour continuer ses études de philosophie aux Facultés Catholiques de Kinshasa. Plusieurs communautés du Nord-Kivu et d’ailleurs ont énormément bénéficié de sa disponibilité pour la célébration de messes circonstancielles à Kinshasa ainsi qu’en France, l’avons-nous appris.
III. Abbé MALUMALU : Expert International et Gestionnaire des élections
Lorsque l’Accord cadre de SUN CITY est conclu entre belligérants en Afrique du Sud en 2003, personne ne connaissait encore qui des acteurs politiques en présence allait piloter la Commission Electorale Indépendante (CEI).
Aux termes des tractations autour du partage des responsabilités dans les Institutions nationales, la Société Civile dans sa globalité et dans toute sa diversité décidera de s’organiser. Ainsi, pour les institutions d’appui à la démocratie, la Société Civile se verra attribuer la direction des quelques institutions notamment la CEI et dont le Président devrait impérativement être issu des confessions religieuses.
Partant de son activisme doublé de sagesse dans la planification des systèmes de gestion, l’Abbé MALUMALU sera porté par ses paires au poste du Président de la CEI.
En sa qualité de professeur d’Université et de chercheur, l’Abbé MALUMALU mettra en place la première architecture institutionnelle de la CEI, conformément à la loi organique.
Il engage alors un véritable ballet diplomatique pour mobiliser le monde à la cause des élections en RDC. Plusieurs organisations internationales vont se déployer au Congo-Kinshasa afin de s’assurer du sérieux des consultations électorales engagées. L’Abbé MALUMALU affrontera tous les risques possibles en sillonnant le monde, toujours entre deux avions, à la recherche des financements du tout premier cycle électoral démocratique congolais.
La Mission des Nations Unies (MONUC) sera appelée à adapter son intervention technique et logistique autour des élections avec une Division Electorale renforcée et installée dans les 11 anciennes provinces.
La Société Civile sera mobilisée et organisée dans toutes ses disciplines : confessions religieuses, organisations d’éducation civique, défenseurs des droits de l’homme…
Les partis politiques vont prendre le train des élections et s’engager. En dépit des tumultes et des quelques hésitations, la RDC organisera le référendum populaire en 2005 pour adopter la toute première Constitution démocratique et avec l’appui des grandes capitales occidentales et africaines, les premiers scrutins seront organisés (Présidentielle et législatives nationales) et mobiliseront un budget de 370.000.000 d’euros soit 500.000.000 de dollars financés par la Communauté internationale.
Le premier tour de la présidentielle le 30/07/2006 et le second tour proclamé le 15/11/2006 avant la proclamation des résultats définitifs par la Cour Suprême le 27/11/2006.
Depuis lors, l’Abbé MALUMALU a travaillé inlassablement à la formation du personnel électoral. Il va relier la RDC à plusieurs réseaux de grande compétence électorale tels que le Forum des commissions électorales des pays membres de la SADC (ECF), le Réseau du savoir électoral en Afrique francophone, le Réseau mondial des commissions électorales francophones (A-WEB), etc.
L’Abbé MALUMALU était aussi un initiateur de grands projets électoraux, le cas de l’Ecole de Formation Electorale en Afrique Centrale (EFEAC), partenaire de la CEEAC, le Centre européen d’appui aux cycles électoraux (ECES), le Réseaux d’études électorales en Afrique Centrale (REA) …
L’Abbé MALUMALU a développé ses compétences électorales jusqu’à devenir une grande référence pour les commissions électorales partenaires en Afrique et dans le monde.
Plusieurs fois consulté, il a présidé les forums et conférences internationales sur les élections.
Remplacé en 2010 par le Révérend Pasteur Daniel NGOYI MULUNDA, l’Abbé MALUMALU a été encore une fois de plus solliciter pour relancer la machine électorale congolaise en 2013.
IV. Abbé Malumalu : Acteur de Paix
Entre 2002 et 2003, l’Abbé Malumalu prend part aux négociations de paix notamment à Pretoria pour le compte de la Société civile congolaise. Après la signature de l’accord Global et Inclusif, il est repéré comme expert intelligent dont les capacités apportent des solutions aux problèmes de gouvernance dont souffrait le pays.
En 2007, il se voit confier par les hautes instances de la République, la responsabilité de piloter la Conférence sur la Paix, la Sécurité et le Développement des Provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu à Goma. Plus de 1.500 acteurs nationaux et internationaux vont siéger à l’Université Libre des Pays des Grands Lacs (ULPGL) où plus de 40 Groupes armés seront mobilisés et invités à quitter la brousse pour se joindre aux conférenciers. Au terme de trois semaines des travaux intenses, l’Abbé Malumalu parvient à convaincre les différentes parties prenantes à signer un Acte d’Engagement pour la paix et la cessation des hostilités.
En 2008, il est nommé coordonnateur du Programme AMANI pour la stabilisation des deux provinces.
En 2012-2013, il participe aux pourparlers de Kampala en tant qu’expert dans la coordination technique des travaux de négociations entre le Gouvernement (Kinshasa) et le Mouvement insurrectionnel armé du 23 mars (M23).
V. Abbé Malumalu : Acteur de Développement
L’illustre disparu laisse derrière lui des dizaines de projets de développement. Outre les projets d’appui à l’Université Catholique du Graben (Butembo), l’Abbé Malumalu a été initiateurs de plusieurs activités de développement communautaire en bénéfice des populations des territoires de Beni, Butembo, Goma, Walikale et dans le Sud-Kivu.
Le Centre de Formation et d’Animation pour le Développement Solidaire (CEPHADES) qui comprend une cinquantaine de projets de développement dans les domaines de développement agricole, sociopolitique (démilitarisation des enfants soldats etc.), scientifique et culturels.
En 2013, il sera investi coordonnateur chargé de la mobilisation des ressources pour le compte du Programme de Stabilisation des Zones sortant des conflits armés (STAREC). Tous les témoignages recueillis indiquent que l’Abbé Malumalu a contribué à la mise en route d’immenses projets de développement en appui aux gouvernements provinciaux et central ainsi qu’aux organisations socio-économiques d’envergure nationale.
VI. Scientifique, l’Abbé Malumalu était un éminent Professeur d’Universités
Parmi la multitude des œuvres réalisées par L’abbé Apollinaire Malumalu nous pouvons en citer quelques-unes à savoir : « De la responsabilité dans l'"Homme révolté » de Camus, Université Catholique de Lyon, 1991, 87 p. (mémoire de maîtrise de Philosophie, www.sudoc.abes.fr) ; « Recours à l'authenticité et légitimité politique au Zaïre sous la deuxième république » (1965-1990), IEP de Grenoble, 1992, 193 p. (mémoire de DEA d'Études politiques, www.sudoc.abes.fr) ; «L'économie du pouvoir dans l’espace traditionnel Nande », Grenoble, 1992 (?) et « La politique de recours à l'authenticité au Congo-Zaïre sous le régime Mobutu » (1965-1997), Université de Grenoble 2, 1999, 595 p. (thèse de doctorat de Science politique, www.sudoc.abes.fr).
La dernière publication de ce prêtre catholique date d’il y a quelques semaines sur « L’enseignement Social de l’Eglise Catholique », livre gigantesque de 2.500 pages dédié à l’enseignement social de l’Eglise Catholique. Il s’agit d’un support dédié à l’Université Monseigneur Cardial Martino, dont il a été Directeur Général jusqu’en 2013.
Il a participé à la création de l’Ecole de Formation Electorale en Afrique Centrale (EFEAC), une initiative portée par 10 pays membres de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC).
Il coordonnait la rédaction d’un ouvrage de plus de 2000 pages sur l’enseignement social de l’église juste quelques mois avant sa maladie.
VII. Témoignages
 Mr Maman Sambo Sidikou, Représentant Spécial du Secrétaire Générale des Nations-Unies en RDC et Chef de la MONUSCO :« L’Abbé Apollinaire Malumalu était l’exemple d’un homme d’expérience, de courage et de conviction qui, en plus de son rôle dans l'organisation des élections de 2006, a joué un rôle de premier plan dans la stabilisation des zones ravagées par des conflits à travers notamment le lancement du Plan de Stabilisation et de Reconstruction de l'Est de la RDC, les processus de paix dans les Kivus, y compris les Accords de Goma et plus récemment dans l'aboutissement du Dialogue de Kampala entre les ex-M23 et le Gouvernement congolais. J'exprime le vœu que les congolais puissent s'inspirer de son dévouement à la cause de la paix et que son exemple soit suivi par toute la classe politique congolaise afin de nous permettre de rééditer l’exploit des élections passées, dans l’organisation des élections libres, transparences et crédibles comme le stipule la résolution 2277 du conseil de sécurité des Nations Unies ».


 Mme KANDO Véronique Vice Président de la CENI/Burkina-Faso et Officier de l'Ordre National (Tél: 70.05.35.13) : « J'ai appris avec tristesse le décès de l'AB Malumalu. En cette douloureuse occasion, je voudrais rendre hommage à un homme qui a joué une partition extraordinaire dans la conduite des processus électoraux et apporté une contribution formidable au renforcement des processus démocratiques en Afrique. C'est une grande perte pour le Congo et pour l'Afrique. Toutes mes condoléances à vous-mêmes, au président de la CENI monsieur NANGAA et à tout le peuple congolais. Que son âme repose en paix ».
Lambert Mende Omalanga, Le porte-parole du gouvernement congolais : « Un homme de grande vision qui a servi notre peuple, jusqu’au bout de ses forces, à la tête de la Commission électorale nationale indépendante».
 Julien Paluku Kahongya, Gouverneur du Nord Kivu « le Nord Kivu est fier que l’histoire retiendra que son fils aura été celui qui a piloté la première machine électorale en République Démocratique du Congo » ;
 Madame Nadine Mishika, Ancien membre de la Plénière de la CEI : «Un travailleur, un homme qui ne reculait jamais face aux défis dont le plus grand était d’organiser les premières élections libres et démocratiques. Face aux composantes et entités qui découvraient les élections et qui n’étaient prêts à y aller, tout en respectant les parties prenantes, il leur parlait franchement et certaines fois avec fermeté et détermination, ce qu’il lui valait parfois certaines critiques. Il s’est investi dans les élections ; il en a fait une passion. Il n’avait qu’un seul souci : un travail bien fait. Il privilégiait la compétence avant toute autre considération. Il aimait le travail, peut-être un peu trop mais c’est cela l’héritage qu’il lègue à ceux qui l’ont connu, à ceux qui ont été ses collaborateurs. C’est donc avec une grande tristesse que nous avons appris son décès en Amérique. Sa mort est une grande perte pour le pays, pour la CENI, pour son diocèse sans doute, mais aussi pour sa famille biologique. Que son âme repose en paix et mes sincères condoléances à sa famille biologique ».
 Professeur Shikayi Luboya André, Secrétaire Général Adjoint du Parti politique ARC : «L'Abbé Malumalu était un homme de conviction et de détermination. Je présente mes condoléances à tous nos amis communs et à sa famille ».
VIII. Les convictions profondes de l’Abbé Malumalu
Il aimait partager ses convictions pour en faire une contribution à l’évolution politique, sociale, culturelle et spirituelle.
«Il faut apprendre à apprendre ».
«Un travail acharné vient à bout de tout».
«L’argent ne résout pas tout».
«La CIME doit être ce sommet de sagesse et de pensées libres».
«Toute charge, lourde qu’elle puisse paraître, traînez-la au sol pour la déplacer».
« Chacun doit savoir construire sa case, en utilisant sa propre natte, dans sa propre hutte et escalader la montagne avec ses propres lourdeurs jusqu’au sommet ».
«Les élections n’arrangent pas un pays en soit. Elles ne constituent qu’un point de départ et non d’arriver».
« Que les discours cèdent la place aux actions. On parle beaucoup, on agit moins. Nous devons passer à l’action ».
« Nous avons longtemps vécu dans ce qu’on appelle la logique de survie qui voudrait faire croire aux gens que les antivaleurs sont à proclamer comme étant des valeurs. Le renversement des valeurs, on doit y mettre fin »
«Désormais, entrons dans une logique de la vie. Nous voulons être au service de la vie qui fait que ce sont les valeurs qui doivent être cultivées » ;
« Faisons en sorte que la démocratie, la bonne gouvernance et le développement puissent s’articuler pour que nous entrions dans une dynamique de la paix. Non pas la paix des cimetières, mais la véritable paix qui vienne de nos cœurs»
«Que nous puissions lutter contre deux maux qui ont gangrené notre société : l’arbitraire et l’impunité »
«Arrêtons des lectures erronées des relations internationales où nous voudrions des cadeaux que les autres nous donnent. Devenons des acteurs sur la scène internationale en misant d’abord sur nos propres capacités et en comptant sur des amis qui viennent nous appuyer».
«Il faut avoir l’humilité du commencement. Osons commencer, et les autres vont continuer avec l’œuvre».
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