L’éducation de la jeunesse fait la force du pays, dit-on. Dans cette optique, l’école primaire Flambeau et l’institut Ngizulu, situés à Kinshasa, plus précisément dans la commune de Masina, ont été réhabilités par la délégation japonaise à Kinshasa. Cette action entre dans le cadre du programme japonais pour la réhabilitation des infrastructures scolaires RD. Congolaises. L’inauguration a eu lieu, dernièrement, dans la commune de Masina.
On a signalé, dans cette cérémonie inaugurale, la présence des hauts cadres, notamment, du Ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Initiation à la Nouvelle Citoyenneté, Maker Mwangu, du Directeur Général de l’institut National de Préparation Professionnelle (INPP), Maurice Tshikuya Kayembe et ainsi que d’autres invités de marque.
Dans ses allocutions, Shuji Noguchi, Chargé d’Affaires a.i. de la représentation nippone en RDC, a insisté sur l’apport de l’éducation qui est une leçon apprise au Japon « et nous espérons que cette leçon sera partagée également avec d’autres pays en voie de développement ».
C’est depuis 40 ans que cette école est au service de la communauté locale, et son état nécessitait un entretien et une dotation d’équipements modernes pour offrir un service éducatif de qualité à toute la population congolaise.
En posant cet acte, l’Ambassade du Japon était très émue pour avoir participé à la réhabilitation de cette école. Il a également réitéré son engagement à soutenir d’autres projets du secteur éducatif. « Je souhaite sincèrement que cette école rénovée aujourd’hui continue à fonctionner comme le pilier éducatif de la communauté, sous une gestion appropriée », a déclaré M. Shuji Noguchi.
Selon lui, le développement d’une nation dépend essentiellement de l’accent qu’elle met sur le secteur de l’éducation. Dans l’intérêt de prouver combien l’éducation est la pièce motrice d’un pays, il a souligné que c’est au travers d’une bonne éducation qu’on a rattrapé la civilisation occidentale et qu’on a atteint le pari de l’émergence après la seconde guerre mondiale.
Il a tout de même exprimé son souhait le plus ardent, celui de voir les enfants instruits dans les conditions beaucoup plus modernes. Mais aussi, les enseignants doivent veiller à l’entretien des matériels didactiques mis à leur disposition.
Le Chargé d’Affaires japonais s’est félicité, enfin, du bref délai de l’exécution de ces travaux. Car, en l’en croire, la signature est intervenue le 1er Mars dernier. Ces travaux exécutés par l’association Ensemble luttons contre le Sida, conduite par Mme Odiane Lokako prouve à suffisance du sérieux avec lequel chaque partie prenante a pu contribuer à l’achèvement de ces travaux.
Tout compte fait, la balle est lancée dans les camps de toute la population de Tshangu, en général, et celle de Masina, en particulier, pour mieux gérer.