*«Puisque la CENI s’estime dans l’impossibilité d’organiser les élections dans les délais à cause du fichier électoral, nous proposons une solution simple : faire l’élection présidentielle sans enrôlement préalable des électeurs. En effet, il n’est pas indispensable d’avoir un corps électoral préalablement connu pour organiser une élection ayant une seule et unique circonscription électorale. Car, au finish, les résultats ne sont pas déterminés en fonction du nombre d’enrôlés, mais en fonction des votes exprimés. L’électeur vote dans son lieu de résidence (Quartier, groupement ou village, ambassade, consulat). Il se présente dans le bureau de vote avec une pièce l’identifiant (carte d’électeur ; passeport ; carte d’élève ; carte d’étudiant, un tenant lieu ou une attestation de perte des pièces encours de validité délivrée par le quartier ; le groupement ou le village qui endosserons la responsabilité en cas des fausses données). Le bureau de vote établit la liste de votants, leurs coordonnées et surtout, le quartier et l’avenue de leur résidence en présence des témoins et observateurs électoraux. Les bureaux de vote transmettent ces informations aux bureaux de coordination dont ils dépendent pour constituer les listes des électeurs par village et quartier. Toutes les données seront enfin transmises au Centre national de Traitement pour le fichier définitif. Cette proposition offre deux avantages : l’organisation de l’élection présidentielle dans le délai constitutionnel, et la relance d’une base du fichier électoral à consolider par la suite, à un cout plus réduit. Il est indispensable que cette proposition soit validée par la classe politique et les forces vives lors du Dialogue», soutient le Conseil des Laïcs catholiques, dans une lettre ouverte adressée à Corneille Nangaa, le Président de la Commission Electorale Nationale Indépendante. Le CALCC reproche à ce dernier, toute une kyrielle de ratés. Globalement, le CALCC engage la responsabilité de Nangaa, pour avoir choisi le mode le plus long de passation des marchés publics, dans des circonstances qui exigent et justifient un mode court qui est parfaitement légal ; accepté que les fournisseurs des kits les livrent par petits lots alors que ce sont des industriels qui sont en mesure de produire des milliers de machines par jour ; prévu le même temps de déploiement des kits à travers le pays que celui consommé en 2006 dans un contexte où les infrastructures de transport étaient en plus mauvais état ; prévu le même temps de traitement des données qu’en 2006 alors que la technologie a beaucoup évolué et qu’il existe une expertise nationale avérée ; prévu le même temps d’enregistrement des électeurs qu’en 2006 alors que le nombre de kits d’enregistrement a été plus que doublé ; privilégié les élections locales au détriment de l’élection présidentielle, laquelle est plus contraignante en vertu de la Constitution. Comment, dans le contexte d’aujourd’hui, marqué par des résolutions de l’Onu, des sanctions ciblées et des menaces de toutes sortes, le Président de la CENI ainsi saisi, pourrait-il y répondre ? Va-t-il animer une conférence de presse ou, à son corps défendant, il écrirait, lui aussi, une lettre au CALCC. Parallélisme de forme oblige ! Mais, dans tous les cas, le problème de fond est là. Et, le CALCC le dit si bien lorsqu’après une analyse mûrie, il ramène, ici, à la surface des questions que l’on croyait avoir vidées, en frappant à la porte de la Cour Constitutionnelle dont l’arrêt rendu sur l’article 70 continue, contre toute attente, à alimenter la saga politique en RDC et ailleurs. Découvrez, ci-après, la lettre du CALCC !
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