
Dans une mise au point signée par Pierre Tshitenge, responsable des relations publiques de l’ANR, cette institution pense que sicette correspondance si, elle existe, ne peut-être, en réalité, que l’œuvre d’une officine spécialisée dans le but à la fois de salir nos services et de se défaire de la réputation déjà établie de spoliateur avéré des biens d’autrui qui colle à la peau de l’ancien gouverneur de l’ex-province du Katanga. »
Kalev Mutomb, l’AG de l’ANR, n’a jamais eu des contacts avec cette juge, d’après cette mise au point.
L’administrateur général de l’ANR n’a jamais eu des contacts ni directs ni indirects avec cette juge qu’elle ne connait même pas (…) Nos services doute aussi bien de l’authenticité que de la véracité du contenu de cette lettre dont l’objectif est manifestement de charger le premier responsable de l’ANR, bouc émissaire préférés des délinquants et autres criminels, ayant maille à partir avec la justice et le service de sécurité de la RDC, » ajoute le document.
ANR trouve que les infractions à charges de l’ancien gouverneur de l’Ex-Katannga sont tellement évidentes qu’aucune pression ne serait justifiée.171; Dans tous les cas, l’évidence des infractions établies à charges de sieurs Katumbi Chapwe Moise par la justice de Lubumbashi, ne nécessitait aucune forme de pression »Pour rappel, Ramazani Wazuri Chantale, Présidente du tribunal de paix de Kamalondo, a dénoncé ce mercredi des pressions exercées sur elle par des autorités pour obtenir la condamnation Moïse Katumbi à trois ans de prison dans une affaire de spoliation immobilière.
« J’ai été obligée (…) de condamner monsieur Moïse Katumbi » en vue « d’obtenir son inéligibilité », dit-elle dans une lettre adressée aux autorités politiques et judiciaires de Kinshasa, à l’Union européenne, à l’Union africaine et au chef de Monusco.
Elle dit dénoncer des « contraintes physiques et morales », « avant l’audience et pendant » les délibérations, pour que sa « signature (soit) apposée sur le jugement ». Elle accuse les autorités de l’ANR, la présidence de la République, les autorités judiciaires de Lubumbashi, d’être les auteurs de ces pressions qui l’ont obligée à « passer outre » la loi et les procédures.