La circulation des automobiles et leurs remorques doit être réglementée de manière à réduire autant que possible, en cas de collision, les risques d’accidents et de blessures aussi bien pour les occupants des véhicules que pour les autres usagers de la route, a indiqué le week end au cours d’un entretien avec l’ACP le président provincial de l’Association des chauffeurs du Congo (ACCO)/Kinshasa, Jean Mutombo.
Les véhicules destinés normalement ou utilisés exceptionnellement au transport de personnes doivent être aménagés de manière à assurer la sécurité et la commodité des voyageurs, a-t-il dit, ajoutant que le ministre ayant les transports dans ses attributions fixe les règles auxquelles seront soumises l’aménagement et l’équipement de tout véhicule automobile, conformément aux dispositions du nouveau Code de la route congolais.
Le président de l’ACCO/Kinshasa a, par ailleurs, fait savoir que tout conducteur ou tout usager de la route impliqué dans un accident de circulation doit aussitôt s’arrêter, sans créer un danger supplémentaire pour la circulation. Il doit, dans ce cas, se conformer aux dispositions prévues par le Code de la route, notamment porter secours aux blessés ou alerter les secouristes et, si d’autres personnes impliquées dans l’accident le lui demandent, leur communiquer son identité, a expliqué Jean Mutombo.
Il a encore expliqué que toute personne impliquée dans un accident ayant provoqué exclusivement des dommages matériels doit s’efforcer d’assurer la sécurité de la circulation au lieu de l’accident, et rester sur place, afin de faire en commun les concertations nécessaires en remplissant les imprimés de constat à l’amiable ou, à défaut, d’abord entre les parties, en vue de permettre à la police de procéder à ces constats.
Si aucun agent de la police n’a pu être informé dans un délai raisonnable, il est loisible aux personnes impliquées de faire la déclaration de l’accident dès que possible, a-t-il encore fait savoir. Toutefois, si une partie qui a subi un dommage n’est pas présente, les personnes impliquées dans l’accident doivent autant que possible, fournir sur place, leurs noms et adresses, et en tout cas, produire ces renseignements au plus tôt directement ou par l’intermédiaire de la police, a conclu Jean Mutombo.