*Le Comité de liquidation de la société LAC Sarl demande au Conseiller spécial anti-corruption du Chef de l’Etat de lever sa mesure abusive interdisant tout mouvement de compte ECOBANK qui loge l’argent des employés de cette société en liquidation. Le 5 août dernier, les agents de LAC Sarl se sont réunis en Assemblée générale, à la FIKIN, pour exprimer leur mécontentement, car ils aimeraient entrer en possession de leur argent, plus de 300 mois d’arriérés de salaires.

L’argent bloqué dans le compte ECOBANK se situerait autour de 3 millions de dollars, résultant de la vente d’un immeuble de LAC. Les membres du Comité de liquidation, installés par la Ministre du Portefeuille, croient savoir que le Conseiller spécial du Chef de l’Etat en charge également de la répression de la fraude, Luzolo Bambi, aurait été influencé par un groupe d’agents de LAC Sarl opposés à la liquidation de cette société. Il s’agit des agents aigris qui ont milité, sans y parvenir, pour la réhabilitation et la relance de LAC. Ceux-ci estimaient que ladite société avait été dissoute injustement. C’est pourquoi, ils étaient allés jusqu’à traduire en justice le Chef de l’Etat et son Gouvernement. Malheureusement, pour eux, la justice congolaise les avait déboutés. A ce jour, la seule solution plausible qui vaille, c’est le désintéressement des agents de LAC. Autrement dit, le processus de liquidation doit se poursuivre jusqu’à la fin. Comme quoi, par ces agissements, le Spécial du Chef voudrait empêcher le Comité de liquidation de LAC de fonctionner normalement. Ce qui ne va pas, à coup sûr, dans le sens de défendre les intérêts des agents qui ont longtemps et beaucoup souffert de privation des salaires. Il n’est donc pas besoin de cracher sur la misère de ses compatriotes sous quel que prétexte que ce soit. Au Ministère du Portefeuille et au Comité de liquidation de LAC, la décision du Conseiller spécial passe très mal. On a entendu dire que l’Ordonnance qui nomme Luzolo Bambi a été attaquée à la Cour Constitutionnelle pour inconstitutionnalité. En attendant l’avis sollicité, le Spécial anti-fraude devrait s’abstenir de poser tout acte, la requête en inconstitutionnalité étant suspensive de ses fonctions. On rapporte, par ailleurs, que le Spécial n’hésite pas de s’illustrer par des interpellations et auditions malvenues des membres du Comité de liquidation de LAC. Il y en a des critiques qui concluent à une cacophonie dans le fonctionnement de l’Administration publique. Le fait, pour le Spécial, de vider la décision de liquidation de LAC, alors qu’elle avait été prise par le Président de la République, entérinée en Conseil des Ministres et par les Cours et Tribunaux, est une matière à réflexion. Il a été donné d’apprendre qu’il y a des personnalités qui sont interdites de sortir du territoire national par le Spécial, sans en avertir le Ministre de la Justice, le PGR, le VPM en charge de l’Intérieur ou encore la DGM. On se croirait dans une jungle. Aux autorités compétentes d’agir pour que rien de pire n’arrive.
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