La rencontre a eu lieu hier, jeudi, 11 août 2016, au centre interdiocésain de l’église catholique, à Gombe. C’est au nom de la Majorité Présidentielle –MP- qu’il est venu. En cette qualité, il a échangé avec les princes de l’église catholique romaine sur les questions brûlantes d’actualités, en rapport avec le dialogue national, toujours en difficulté. L'ancien ministre des Affaires étrangères et Sénateur, à ce jour, a livré en quelques lignes, les grandes idées développées au cours de cet entretien à la presse nationale et internationale. Les préalables de l’Opposition, dont celui portant libération des prisonniers et détenus politiques ou d’opinions auraient été abordés. She Okitundu a soutenu que ‘’la liste desdits prisonniers est déjà sur la table du Président de la République, pour une analyse minutieuse, au cas par cas‘’.

Dans son speech, il s’est montré assez conciliant. Mais, il a estimé que ce n’est pas tous les prisonniers qui devraient bénéficier de la grâce présidentielle. Le dialogue est à ses yeux d’une importance capitale pour décanter les problèmes du processus électoral. «Il est important d'aller au dialogue pour baliser le chemin des élections», a-t-il soutenu.

Bouche autorisée

C’est pour la deuxième fois que She Okitundu soit désigné comme émissaire de la famille politique du Chef de l’Etat à des consultations. Il l’était aussi lors de la rencontre Majorité Présidentielle et Groupe de soutien, représenté par l'Envoyé spécial des Nations Unies pour les Grands Lacs, Said Djinnit, et le patron de la Monusco, Maman Sidikou, le vendredi, 5 août dernier.

Positions de la MP

Il est ‘’ hors de question ‘’ pour cette famille politique que le Groupe de soutien soit transformé en comité de facilitation, tel que l’a demandé certains ténors du Rassemblement de l’Opposition, dont le président du comité des sages, Etienne Tshisekedi. Puis, la MP juge impertinente une quelconque récusation d’Edem Kodjo, le facilitateur. She Okitundu a rappelé, lors de son entretien avec le Groupe de soutien, que la demande d'une facilitation internationale venait de l'UDPS. Et, la communauté internationale a accédé à cette demande, en désignant Kodjo, a-t-il dit. D’où vient que la majorité au pouvoir, par son biais, a estimé qu’il ‘’n’est pas question de revenir là-dessus’’. Pour la MP, les actes de décrispation doivent être initiés de deux côtés, majorité et opposition. Ce faisant, le Rassemblement devrait arrêter de lancer ses appels au soulèvement ‘’. Toute chose restant égale, par ailleurs, la majorité, à en croire She Okintundu, étudie les différents préalables avec tout le sérieux qui s’impose. « Il ne faut pas négliger la capacité de mobilisation de l'opposition », soutenait-il au sortir de l’entrevue avec le président de la conférence Episcopale Nationale du Congo, Monseigneur Marcelin Utembi et les autres prélats catholiques.
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