*L’Institut National de Sécurité sociale (INSS) vient de frapper un grand coup. Il a été plébiscité meilleur établissement public de la République Démocratique du Congo (RDC) à l’issue d’une étude réalisée par le Conseil Supérieur du portefeuille (CSP) sur ordre du Chef de l’Exécutif congolais, M. Matata Ponyo.

Grâce à cette performance, cette institution passe pour la première fois de son histoire de la catégorie B à la catégorie A. Selon les Experts du CSP, la catégorie A est celle qui combine quelques critères en termes de meilleur chiffre d’affaires, de la valeur ajoutée, de la rentabilité ou encore des profits, de la régularité dans la performance, le retour à l'actionnaire sur une longue période et le potentiel de développement.

L’opinion retiendra, en effet, que ces résultats sans précédent sont réalisés grâce au dynamisme du conseil d'administration que dirigent le PCA Prof Sekimonyo wa Magangu et l’ADG Agnès Mwad qui ont permis que les prestations sociales soient, désormais, payées à terme échu et dans la transparence à la fin de chaque trimestre et de réaliser certains actes importants. Ce, en vue de participer à la révolution de la modernité prônée par le Chef de l’Etat, Joseph Kabila, pour un Congo fort et émergent.

Parmi ces actes, il y a lieu de citer, entre autres, l’augmentation du budget social de l’entreprise ainsi que la pension de la retraite.

A ces éléments, s’ajoutent les investissements (participation à la création de la compagnie Congo Airways en tant qu’actionnaire majoritaire), la réhabilitation de certains immeubles, la majoration de l’enveloppe due aux pensionnés, la bancarisation du paiement des prestations sociales, l’amélioration des conditions de travail des agents et cadres de l’INSS, l’acquisition d’un important charroi automobile pour une meilleure mobilité de ces derniers sur terrain, le renforcement des capacités du personnel, l’informatisation de la gestion, la réhabilitation de l’immeuble abritant la Direction Générale de l’Institut et bien d’autres actions, telles que l’amélioration salariale des agents, la prise en charge ainsi que la couverture maladie. Dans le lot, il y a également, l’évacuation sanitaire des personnes âgées ainsi que la construction des centres d’orthopédies modernes.

Le comité de gestion prévoit d’élargir dans un proche avenir la couverture sociale totale sans oublier l’adhésion au nouveau système de guichet unique dans la cadre des mutualités des structures (DGI, ONEM et INSS).

Plébiscite du CSP

Pour le dernier rapport établi jusque-là vers fin 2013, la valeur ajoutée secrétée par les 18 établissements publics ayant élaboré les états financiers totalise 345.097.448 millions de dollars. Le document du CSP renseigne que c’est l’INSS et l’OCC qui dégagent les plus grandes valeurs ajoutées, soit 46,09% pour l’INSS et 42,04 % pour l’OCC sur les 345.097.448 millions de dollars américains. Les deux institutions précipitées sont respectivement suivi respectivement de RVF, FPI et INPP.

En ce qui concerne la répartition des bénéfices au cours de la période précité c’est toujours l’INSS qui a réalisé le meilleur résultat avec 22.476.020 Usd suivi de l’INPP avec 1.633.918 USD et de l’OCC avec 1.436.305 USD. Hormis l’Ogefrem et le FPI qui ont produit respectivement, 866.447 et 679,997 USD, tous les autres n’atteignent même pas les 100.000 dollars américains au cours de la période précitée.

Pour rappel, l’INSS a été créé par le décret-loi du 29 juin 1961, loi organique de la sécurité sociale. Cette institution est redevenue par décret n°09/53 du 03 décembre 2009 fixant les statuts d’un établissement public dénommé ‘’Institut National de Sécurité Sociale’’ (lNSS) “, un établissement public à caractère technique et social doté de la personnalité juridique et de l’autonomie financière.

L’INSS a pour mission d’organiser et de gérer le régime général de sécurité sociale en République Démocratique du Congo. Ses prestations sociales sont, dès lors, regroupées en trois branches spécifiques. Il s’agit de la branche de la pension (vieillesse, invalidité et survivant) ; la branche des risques professionnels (accident de travail et maladie professionnels) et, enfin, les branches des allocations familiales.

Comme les paramètres l’indiquent, l’INSS se porte bien. Et, pour ces précieux acquis, cet Institut a besoin non seulement de la stabilité, mais aussi d’un climat apaisé que les agents et cadres de cet établissement public se doivent de préserver.

Coïncidence ou conséquence heureuse, le Chef de l'Etat vient de promulguer le Code de Sécurité Sociale qui, certainement, sécurisera davantage l'Etablissement ainsi que ses animateurs. Ce nouvel instrument permettra de rendre des meilleurs services à toutes les parties prenantes de l'Etablissement et spécialement, à ses prestataires. Les animateurs de l’INSS méritent des encouragements, pour les réalisations à impact visible ainsi que pour le dynamisme avec lequel, ils se mobilisent pour l’accomplissement d’autres œuvres en perspective.
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