Comme annoncé la veille, les participants au Dialogue qui se tient à la Cité de l’Union Africaine depuis le jeudi 1er septembre 2012 ont engagé hier mercredi 7 septembre, à huis clos, le débat sur la durée de la révision du fichier électoral. C’était sous la direction d’Alexis Thambwe Mwamba, co-modérateur appartenant à la famille politique du Chef de l’Etat. Selon les compte rendu sommaires faits aux médias par le précité, assisté du co-modérateur de l’Opposition, Vital Kamerhe, de graves divergences ont apparu entre la Majorité Présidentielle et l’Opposition.

Il a été donné d’apprendre que la Majorité Présidentielle est totalement d’accord avec le président de la CENI (Commission Electorale Nationale Indépendante), Corneille Nangaa, qui a planché le mardi 06 septembre, sur les contraintes techniques qui obligent son institution à étaler les opérations de révision du fichier électoral, ou mieux d’enrôlement des électeurs, sur une période de 16 mois. La position de ce regroupement politique a été renforcée par l’exposé technique de Jérôme Bonso, membre de la Société Civile, qui est intervenu le même jour, et qui est allé dans le sens du scénario du numéro un de la CENI. Ce qui devrait se traduire par le renvoi de l’ensemble du processus électoral au-delà de 2017 et consacrer un « glissement » de fait, entendez la prolongation du second et dernier mandat de l’actuel Chef de l’Etat au-delà du 19 décembre 2016.

Il semble que les délégués qui revendiquent le statut d’opposants se seraient farouchement opposés au schéma développé par le président de la CENI et soutenu que techniquement et financièrement, s’il n’est pas possible d’organiser l’ensemble des scrutins inscrits au calendrier électoral, il est au moins possible de tenir l’élection présidentielle dans le délai constitutionnel. Ils auraient déclaré haut et fort leur refus de « tout glissement ».

Selon la «Facilitation», compte tenu des divergences d’approche persistantes au sujet de la révision du fichier électoral, il a été décidé la poursuite du débat ce jeudi 08 septembre. A cet effet, il est prévu des communications du délégué de l’OIF (Organisation Internationale de la Francophonie), des ministres de l’Intérieur, du Budget et des Finances pour mieux éclairer la lanterne des participants.
E.W.
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