Le député national Sam Bokolombe Batuli participe au dialogue pour le compte de l’Union pour la nation congolaise -UNC-, le parti de Vital Kamerhe, dont il est l’un des cadres.
Dans un message posté vendredi sur son mur Facebook, il annonce l’échec du dialogue, accusant la Majorité présidentielle de préparer la « nkuruzization » et la « burundisation » de la RD-Congo.
Bokolombe appelle d’ores et déjà à régler le sort de Kabila et laisse entendre que l’Opposition présente à la Cité de l’Union Africaine est favorable à des élections en septembre 2017. Lisez plutôt.



« On peut désormais affirmer qu’aucun autre dialogue n’obtiendra de la kabilie ce que cette dernière aura refusé à la Cité de l’UA.

Sans être un prophète des malheurs, l’échec probable de ces assises illustre à suffisance des faits les limites de l’option du Dialogue face à un régime de mauvaise foi qui a manifestement décidé de mettre le pays à feu et à sang en s’inscrivant dans la logique de la kurunzisation-burundisation.

Fallait-il encore y prendre part pour le réaliser et surtout se rendre compte de ce que seul Joseph Kabila est aux commandes de tous les leviers du pouvoir d’Etat et en fait ce qu’il veut. Tous les siens sont aux ordres.



En définitive, avant de penser à d’autres options incertaines, je me serais reproché de n’avoir pas pris part aux travaux de ce Dialogue de la Cité de l’UA. J’espère qu’il en soit de même des autres participants. Lorsque la voie royale est bouchée, on emprunte des raccourcis et autres sentiers étroits, encombrants, voire jonchés d’écueils, faute de choix.

À fin mandat le 19 décembre 2016, le sort de J. Kabila qui basculerait dans une présidence de fait doit être raisonnablement réglé. Pour la tenue du scrutin présidentiel, il faut un temps de récupération strictement nécessaire et bref. L’opposition en a proposé la convocation en septembre 2017. Le délai de 504 jours après la consolidation du fichier électoral est excessif et inadmissible. Il doit être compressé au maximum. Et, il existe des schémas alternatifs quant à ce.

Enfin, la transition doit être gérée par l’opposition dans sa diversité, pas par la kabilie qui en profiterait pour davantage se pérenniser au pouvoir. Ces points sont inconcessibles et non négociables. »
Sam BOKOLOMBE BATULI
Député national
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