Drapé dans un boubou blanc immaculé, signe de paix, le facilitateur
Edem Kodjo n’a pas boudé son plaisir de voir les chefs des
composantes, notamment Néhémie Mwilanya pour la Majorité
présidentielle, Vital Kamerhe pour l’Opposition, Marie-Madeleine
Kalala pour la Société civile et Azarias Ruberwa pour les
personnalités, apposer, mardi 18 octobre 2016 à la Cité de l’Union
Africaine, leurs signatures sur l’accord politique à la faveur de la
clôture du dialogue ouvert le 1er septembre.

Un atterrissage qui a mis toutes les composantes d’accord, hormis la Conférence épiscopale nationale du Congo -CENCO- et le Rassemblement. S’il a salué la Majorité présidentielle et, surtout, l’Opposition au dialogue pour avoir «su résister face à des menaces à peine voilées» et l’aboutissement de «cette longue marche», les diplomates a également péché par ses indélicatesses et propos discourtois à l’endroit du Rassemblement des forces acquises au changement, qui
l’avait récusé. Devant les envoyés de l’ONU, l’UA, la CEAC, la SADEC et la CIRGL, il
est passé à l’attaque en raillant le Rassemblement pour sa «récusation infondée», «rendue vaine» par le soutien de l’Union Africaine et de la Communauté internationale, rappelant l’accord signé avec l’UDPS le 26 mars 2016 à Paris, évoquant embûches, injures, calomnie et «un pays
envahi de docteurs qui font des mauvaises prescriptions de l’histoire mouvementée du Congo».
Une attitude qu’Adam Bombole, membre du Rassemblement, a déplorée en ces termes sur son compte Twitter: «E. Kodjo, méprisant, arrogant, pas à la hauteur diplomate, profite de la clôture pour injurier une frange importante des congolais». D’autres ont déploré la partialité du facilitateur, rappelant Kodjo à la déontologie des diplomates.

AFN
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